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 Dossier - Octobre 2016

Piloter la maison connectée du bout des doigts


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Maison connectée : bien plus que de la « domotique »

Avec le besoin de sécurité, le vieillissement de la population, la gestion de l’énergie, la maison connectée constitue une brique essentielle pour répondre à ces nouveaux besoins et attentes des consommateurs. Cette connectivité permet de donner le contrôle à l’occupant de son environnement.
Elle est au service non seulement de l’utilisateur, localement ou à distance, mais permet également le développement d’une panoplie de services extérieurs. Piloter sa consommation d’énergie au plus juste grâce à des outils simples et conviviaux, être assisté au sein de son habitation pour y vivre plus longtemps, tant d’exemples concrets qui séduisent de plus en plus les consommateurs.
Dans ce contexte regroupant de multiples systèmes, les acteurs de la filière électrique souhaitent répondre à ces besoins et aux nouveaux usages. Cela n’est possible qu’au travers d’une infrastructure électrique et de communication sécurisée, et performante au sein des logements.
Au-delà, mettre en relation autant de fonctionnalités et d’équipements nécessite un minimum d’interopérabilité au profit des échanges de données. C’est pourquoi plusieurs membres d’Ignes ont créé la start-up Confluens. Cette dernière met notamment au point un réseau de communication global permettant l’échange de données sécurisées entre équipements et systèmes. L’interopérabilité Confluens garantit non seulement la réalisation de scénario, mais aussi l’évolutivité de chaque installation au cours de son cycle de vie.
Si la domotique était jusqu’alors une option améliorant le confort et la performance énergétique du logement, la maison connectée apparaît dorénavant comme un service indispensable ! En outre, le développement du très haut débit et d’Internet et l’enrichissement des offres des équipements électriques marquent un tournant incontestable.
Au-delà de l’importance de l’infrastructure électrique et de communication pour les constructions neuves, le parc de logements existant doit aussi prendre la voie de la maison connectée. Voilà pourquoi les fabricants membres d’Ignes doivent redoubler d’efforts pour donner de la visibilité aux offres qui couvrent les différents besoins ou usages liés à la sécurité, au confort et aux économies d’énergie. Cela ouvre de larges perspectives avec les professionnels de l’installation. Car l’installateur électricien reste l’un des référents les mieux reconnus dans le secteur du bâtiment. Notre filière toute entière a devant elle un vaste chantier, afin que se développe dans les meilleures conditions l’incontournable maison connectée.

Sophie Breton, présidente d’Ignes.

 


Les matinales Smart Home sont ouvertes à tous les professionnels
Chaque mois, Ignes organise à Paris une rencontre Matinale SmartHome, sous forme de petit déjeuner avec les membres de la filière, mais aussi avec des acteurs à la fois centraux et périphériques sur le thème de la maison connectée. Lieu de brassage d’idées et d’échange, les Matinales SmartHome sont ouvertes à tous les professionnels.






Piloter la maison connectée du bout des doigts


En toute complémentarité, appareillage d’installation et smartphone semblent se partager le contrôle du montage électrique au sein du logement. Les fonctions automatisées des équipements électriques de base entrent enfin dans une dynamique d’intégration à grande échelle. Elles sont talonnées par les équipements de la maison au sens large. Les objets connectés, eux, arrivent à grands pas.

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Il y a fort à parier que dans moins de dix ans toute installation électrique livrée avec un logement sera dotée de fonctionnalités de bases connectées telles que la gestion des éclairages, des volets ou encore du chauffage. Au fil des mois, le phénomène s’accélère du côté des fabricants, avec des propositions bien moins monolithiques. Titulaire d’une offre historique souvent synonyme de haut de gamme ou d’installation filaire difficilement évolutive, ils s’ouvrent à des systèmes plus simples, mettant en œuvre la communication radio et permettant d’étoffer l’installation au rythme des besoins ou du budget disponible. Il faut dire que les start-up font bouger les lignes. À l’exemple de Jeedom (voir plus loin), naissent de nouveaux acteurs avec des solutions assez novatrices dans une ambiance de développement communautaire catalysant le dynamisme d’une nouvelle génération de professionnels mus par la passion. Preuve d’une tendance forte et répondant finalement à une demande réelle du marché, ces solutions font école.
Il est intéressant de constater que les solutions radio (en opposition aux solutions filaires) ne sont pas exclusivement réservées à la rénovation. En effet, l’idée maîtresse étant la souplesse et l’évolutivité de l’installation électrique, on peut aisément se mettre à la place d’une famille qui entre dans un logement neuf et qui, immanquablement, voudra adapter son environnement technologique à ses besoins en constante évolution.
Dans les années à venir, les évolutions seront certainement dictées en grande partie par l’afflux d’objets connectés avec lesquels il deviendra évident de paramétrer des scénarios. Les équipements de chauffage, de climatisation ou encore l’électroménager entreront dans le giron de la maison connectée. Et si tout ce petit monde arrive à communiquer sous une même application, l’objectif sera atteint !
À ce titre, nombreux sont aujourd’hui les groupements qui réfléchissent à cette interopératibilité. Si Confluens matérialise la volonté d’acteurs membres d’Ignes, il existe aussi des groupes d’intérêt plus internationaux comme Thread Group, mais aussi Google ou encore Apple…

em87 doss 2Legrand se concentre sur les infrastructures électriques et de communication
La domotique prend encore plus de sens dans l’univers de la maison connectée. Laurent Do Dinh, responsable marketing offre sécurité et système du bâtiment du groupe Legrand France, explique l’implication de Legrand dans cette démarche et dans la mise en œuvre de passerelles. « Nous ne pouvons pas tout proposer. C’est pourquoi Legrand se concentre sur les infrastructures électriques et de communication du bâtiment. » L’offre My Home Play comprend aujourd’hui des composants interfacés entre eux par liaison radio (Zigbee), en mode filaire (My Home SCS) ou par un mélange de ces technologies via le cloud, afin de permettre l’évolution des installations. Dès 2017, une passerelle physique assurera le lien entre My Home SCS et Zigbee.
Le déploiement dans l’offre Legrand en matière d’Internet des objets et d’émergence du bâtiment connecté se nomme Eliot. Lancé à la mi-2015, il constitue le fil rouge des lancements et répond à cette dynamique. Exemple avec le portier connecté Btichino actuellement lancé sur le marché et constituant une brique supplémentaire à l’infrastructure numérique. Baptisé Classe 300 connecté, ce portier permet le transfert d’appels (voix et image) sur smartphone. Non connecté (en cas de panne ou de tout autre aléa), ce portier assure encore ses fonctionnalités de base. « À terme, tous les composants de l’installation électrique seront connectés. Dans cinq à six ans, nous ne parlerons plus de domotique, car cela sera devenu un standard pour tout le monde. »
En 2017, Legrand nous promet par ailleurs une évolution de son appareillage connecté, actuellement ouverte aux fonctions d’éclairage, de gestion des volets et de pilotage des prises commandées.

Hager déploie l’offre radio
À propos de la maison connectée, Philippe Lemarotel, directeur marketing produits Hager, ne manque pas d’optimisme : « Le marché de la maison connectée devrait progresser de plus de 30 % cette année. Il représente une véritable dynamique ! » Parmi les raisons de cette croissance, Hager cite l’usage des technologies radio, simples à mettre en œuvre pour les chantiers de post équipement et, bien sûr, l’usage du smartphone et de la tablette, localement ou à distance.
em87 doss 3Dans ce contexte, Hager a complété son offre en avril 2016 avec la solution radio Coviva. Sur la base de la nouvelle centrale d’alarme Sépio, l’offre Coviva permet à l’utilisateur d’étendre son installation domotique au rythme de ses besoins. Coviva couvre les fonctions suivantes : sécurité anti-intrusion, éclairage, ouvrants, chauffage, objets connectés. « La souplesse est également présente dans l’approche commerciale, explique Philippe Lemarotel. Car il existe trois façons de vendre Coviva : une simple alarme associée au contrôleur domotique qui représente la première brique de l’installation, en association avec un pack chauffage comprenant des robinets thermostatiques pour la boucle d’eau chaude ou un module Fil Pilote pour le chauffage électrique direct et le contrôleur domotique seul. Coviva a été conçu pour être mis en œuvre sans formation produit spécifique. Toutefois, les installateurs peuvent bénéficier d’une journée de formation dédiée. » Actuellement, Hager vend environ un tiers de ses alarmes Sépio accompagnées d’un contrôleur domotique. Pour Philippe Lemarotel, c’est un bon signal.
Quel est le rôle de l’appareillage dans la maison connectée ? « Lorsque l’appareillage est remplacé dans le cadre d’une installation domotique post-équipement, alors nous préconisons un appareillage nativement communicant par radio, de la gamme Kallysta ou Essensya. Si l’appareillage est conservé, alors il est possible d’ajouter un micromodule dans chaque boîte d’encastrement. L’appareillage permet d’assurer la commande des fonctions en direct ou encore de jouer les scénarios paramétrés. Le smartphone ou la tablette viennent en complément pour piloter l’installation. »
Depuis son lancement il y a une dizaine d’années, l’offre d’appareillage d’installation Hager n’a cessé de se développer. Les derniers lancements ont permis d’introduire les appareillages en saillie sur moulure de la famille Ateha (marché de la rénovation) et, plus récemment, huit nouvelles plaques de couleur pour compléter la gamme Essensya.
Rappelons que l’offre « maison connectée » de Hager se compose aujourd’hui de deux gammes : Domovea (produits Tebis), pour le neuf et la rénovation lourde, et Coviva, pour la rénovation légère, mais aussi pour les projets neufs lancés par les promoteurs et constructeurs de maisons individuelles afin de laisser libre les acquéreurs quant à l’évolutivité de l’installation.

Jeedom, le challenger à l’esprit communautaire
La société Jeedom et le concept éponyme sont le fruit de deux passionnés de domotique : Loïc Gevrey et Mathieu Mahiques. Lancée il y a deux ans, l’idée repose sur une solution gratuite open-source, liée à un esprit communautaire et à des services pack payants. Le socle physique n’est autre qu’un contrôleur domotique dédié Jeedom. Multi-protocoles sur une base IP, les contrôleurs communiquent localement par radio avec les objets et les équipements. Par le jeu de passerelles et de plug in, Jeedom est quasiment compatible avec tous les langages couramment utilisés en domotique, dont KNX. À ce titre, de plus en plus d’intégrateurs KNX s’intéressent à Jeedom, par exemple pour accéder à une interface murale tactile abordable (simple tablette à disposer sur support mural). Les plus aguerris des installateurs et développeur peuvent également employer une base matérielle de type carte électronique, serveur web, raspberry…
Les contrôleurs Mini+ (proposés à tous acheteurs) et Jeedom Pro (vendus uniquement aux professionnels installateurs et intégrateurs) sont disponibles auprès du distributeur Smarthome Europe. Guillaume Ribeyron, directeur commercial et projets : « Nous vendons la box Jeedom Pro aux professionnels ayant passé un agrément. À ce jour, ils représentent un groupe de 50 installateurs et intégrateurs répartis sur le territoire. 6 800 installations Jeedom sont actuellement en service. » La box Jeedom Pro permet l’accès à toute une palette de services pour les professionnels : gestion de parc accessible à l’installateur, mise à jour logicielle, remontée d’alertes… Cela ouvre aussi à la vente de services auprès des clients.

Somfy s’adresse aux indécis...
em87 doss 5En avril 2016, Somfy introduisait sur le marché la solution Connexoon : un contrôleur radio pour la maison connectée basé sur le même principe que TaHoma (lancé en 2010), mais d’un accès plus simple encore. Thomas André, chef de projet maison connectée chez Somfy : « Connexoon ouvre uniquement les applications indépendantes que sont l’alarme, la gestion des volets, des stores et des accès tels que les portails, portes de garage… C’est une façon d’inciter encore plus de professionnels pas encore entrés dans la dynamique des fonctions domotique à faire les premiers pas vers la maison connectée. » Connexoon comme TaHoma permettent l’accès à distance via le cloud. Et si l’utilisateur souhaite ajouter d’autres fonctionnalités au-delà des possibilités de Connexoon ? « Nous avons anticipé cette demande afin que l’action reste relativement simple. Remplacer le contrôleur Connexoon par le contrôleur TaHoma permet d’intégrer directement les actionneurs existants. »
Concernant TaHoma, Somfy élargit les possibilités de pilotage, notamment dans la sphère du confort thermique. Le contrôleur est à présent compatible avec des équipements de chauffage et de climatisation Hitachi, De Dietrich, Honeywell ou du groupe Atlantic. TaHoma s’ouvre également aux systèmes d’éclairage de Philips HUE. « Nous faisons également en sorte de rapprocher les objets et équipements connectés qui peuvent avoir du sens dans le cadre de scénarios. Voilà pourquoi Somfy a lancé une caméra connectée et, plus récemment, une solution de serrure connectée. » Afin d’intégrer les nouveautés du spectre de connectivité toujours plus élargi, la mise à jour du contrôleur TaHoma s’effectue automatiquement tous les trois mois.
Rappelons que Somfy est la première entreprise française à avoir intégré (au début de 2015) le groupement industriel Thread en tant que sponsor et membre du comité de direction. Thread a pour but de promouvoir et de développer une technologie qui permettra de connecter les différents objets de l’habitat.

Delta Dore opte totalement pour la maison connectée
Cet été, Delta Dore a donné naissance à un nouveau pôle d’activités. Ainsi, le pôle Maison connectée remplace-t-il les pôles Domotique et Industrie (OEM, sous-traitants et co-traitants). Stéphane Berlioz Latour en est le nouveau directeur marketing : « La tendance de la maison connectée est clairement confirmée. Dans cette voie, Delta Dore développe actuellement des nouveautés de type produits et services qui arriveront sur le marché en 2017. » En attendant, le contrôleur Tydom se décline en trois équipements : Tydom 1.0, Tydom 2.0 et Tydom 3.0, permettant de servir les projets allant de l’alarme avec quelques fonctionnalités (accessible aux installateurs), jusqu’au pilotage d’installations plus complexes comprenant l’audiovisuel (mission d’intégrateur).
em87 doss 4Delta Dore rythme le développement de la maison connectée en créant notamment des ponts avec les fournisseurs d’équipements de chauffage et de climatisation : Altantic, Daikin, Mitsubishi pour certaines PAC et bientôt avec Vaillant. Une nouvelle passerelle permet à présent de piloter plus finement les chaudières d’Atlantic. « Nos développements consistent à rendre Delta Dore compatible à terme avec un maximum de plateformes. »
Avec le souci d’être accessible à un plus grand nombre de professionnels, Delta Dore lance actuellement un pack alarme Tyxal + Compact qui, en comparaison de Tyxal +, reconnu comme étant le haut de gamme de l’offre, présente moins de périphériques et de possibilités de programmation. Nouveau également dans le giron de la maison connectée, les caméras vidéo intérieure (Tycam 1 000) et extérieure (Tycam 2 000). Sont connectables sur Tydom également une grande partie des équipements Delta Dore qui constituent le parc installé. Les informations de compatibilité sont disponibles sur le site Internet du fabricant.
Côté communication, Delta Dore booste actuellement sa présence sur les réseaux sociaux (Linkedin, Facebook, Twitter…), avec un discours plutôt orienté grand public, sous la houlette d’un community manager fraîchement recruté.

Urmet crée du lien
Le logement connecté, c’est aussi une façon de créer du lien au sein du logement collectif, social ou privé. Pierre-Antoine Person, responsable marketing chez Urmet : « Au travers de nos développements, nous veillons à faciliter la mise en relation entre les occupants et le gestionnaire ou le bailleur, afin d’aider à l’entretien et à la maintenance du bâtiment. Autre tendance importante pour Urmet : l’accompagnement de l’utilisateur en matière d’analyse des consommations. Lui livrer une valeur en euro ou en kWh n’est pas suffisant ; nous lui livrons donc des mesures de consommation de veille en période nocturne ou encore nous proposons la comparaison entre logement, de façon totalement anonyme, pour que chacun situe son comportement à l’échelle de l’immeuble. »
em87 doss 6En matière d’équipement de la maison individuelle, Urmet tisse des liens toujours plus forts avec les produits de la famille Yokis. Par exemple, le kit villa MiniNote+ est capable de passer des ordres sur le bus radio Yokis pour piloter un éclairage de courtoisie ou lancer des scénarios à partir de la platine d’interphonie.

Qivivo connecte le chauffage électrique
em87 doss 7Fort de ses thermostats dédiés aux chaudières, le nantais Qivivo vient de lancer un thermostat connecté compatible avec les équipements de chauffage électrique direct. Ce thermostat permet de piloter et de programmer l’installation de chauffage depuis n’importe où, avec un PC, une tablette ou un smartphone. De plus, l’option autonome, activable à partir du compte client, permet au thermostat d’apprendre les habitudes de vies grâce à son capteur de présence. De quoi réguler automatiquement la température. Avec cette option activée, Nantes Habitat, utilisateur des thermostats Qivivo, a mesuré 31 % d’économie dans ses logements sociaux. Ce thermostat est compatible sur les installations fil pilote.

Niko complète sur offre connectée sans fils
Niko Home Control, l’offre filaire lancée en 2011 dédiée au résidentiel et à l’hôtellerie, bénéficie depuis peu d’une unité de contrôle qui comprend l’alimentation et un module de communication 3G. L’écran tactile 7 pouces utilisé pour le pilotage des fonctions domotique de la maison peut dorénavant servir de moniteur intérieur pour le système de vidéo portier de Niko, avec renvoi possible de l’appel vidéo localement sur smartphone.
En complément de Niko Home Control, Niko a officiellement lancé, le 10 octobre dernier, une solution radio plus particulièrement tournée vers les projets de rénovation, Niko Connected Switch. Les marchés adressés sont l’habitat, les salles de réunion ou encore le lobby des hôtels. Cette solution entièrement radio s’appuie sur le protocole Easywave, en lien avec le cloud et les applications sur smartphone ou tablette. Mais la solution fonctionne aussi déconnectée d’Internet. « À terme, Niko Connected Switch devrait s’ouvrir à d’autres protocoles radio », souligne Anthony Parent, directeur France chez Niko.
Côté appareillage, Niko annonce la croissance de ses ventes en 2015 et 2016, malgré un marché stable. Parmi ses appareillages tous garantis quatre ans (gammes Original, Intense et Pure) ceux haut de gamme remportent le plus de succès. « Le fait de ne pas avoir inscrit dessus de façon apparente le nom de la marque est un atout fortement apprécié par les prescripteurs et les décorateurs ! »
Depuis un an, Niko propose l’application Switch Niko (sur tablette ou smartphone) grâce à laquelle il est possible de placer virtuellement en situation les appareillages des gammes Niko Pure et Niko Intense. De plus, il est possible d’enrichir ce choix de formes et de couleurs avec les fonctionnalités attribuées et d’envoyer le tout par e-mail avec automatiquement l’adjonction des documents techniques descriptifs.

Schneider Electric : l’appareillage pratique
En matière d’appareillage d’installation, Schneider Electric dispose de trois familles : Ovalis, pour l’entrée de gamme monobloc, Odace, en milieu de gamme, avec un mécanisme recevant des plaques, et Unica, avec de nombreuses formes, couleur et matériaux. Odace et Unica incitent à enrichir les solutions mises en œuvre. Nora Neggazi, gérante d’offre appareillage : « Pour cela nous proposons par exemple l’intégration de détecteur ou de variateur dans les interrupteurs, des kits va-et-vient, des prises USB pour charger les appareils nomades… C’est un travail auprès des professionnels qui va dans le sens d’une évolution des habitudes et des mentalités. »
em87 doss 8Les ventes par niveau de gamme se répartissent comme suit : « D’une façon générale, sur le marché, les plaques plus qualitatives concernent de 15 à 20 % des ventes réalisées via les installateurs. En revanche, il est intéressant de constater que cette proportion monte à 30, voire à 40 % pour les achats effectués en GSB ! Les plaques de type “matière” correspondent surtout aux projets. »
Schneider Electric dispose à présent d’un variateur universel Odace pour l’éclairage avec tous les types de sources et compatible avec les LED compatible pour la variation.
Parmi les originalités de l’offre « ultra-terminale » Schneider Electric, se distingue Odace You. Une série de plaques transparentes permet de personnaliser à volonté couleurs et motifs de l’appareillage mural. Cette série semble bien perçue, mais ne trouve peut-être pas le succès qu’elle mériterait. Odace a également osé les plaques pratiques telles que la prise de courant dotée d’un couvercle, disposant d’un rebord pour y poser un téléphone en recharge, ou encore d’une pince pour y accrocher de petits mots.
em87 doss 9« Si le prix des plaques de couleur ou de matière a baissé au fil des années, il reste pour les professionnels le frein du temps qu’ils passent à effectuer la démarche commerciale. Pour les aider, nous disposons alors de la valise traditionnelle de démonstration avec les trois gammes, mais aussi du configurateur en ligne mixandmatch.schneider-electric.com permettant à chacun d’intégrer les appareillages sur une photo de son propre mur, puis d’envoyer directement sa sélection à l’électricien. »

 

Michel Laurent



En savoir plus (liens Internet) :

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