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 Dossier - Mars 2022

Le contrôle d’accès dans tous ses états

Edito

« Smart City et contrôle d’accès, l’avenir de la sécurité »

La sécurité désigne les moyens – humains, techniques et organisationnels – de prévention et d’intervention contre les risques à caractère accidentel. Il peut être question de risques techniques, physiques, chimiques ou environnementaux, dont l’origine est toujours involontaire (perte d’un badge par un employé, porte mal fermée…). Quant à la sûreté, elle désigne l’ensemble des moyens dédiés à la prévention des actes de malveillance. Ces actes, par définition volontaires, ont pour finalité le profit et/ou l’intention de nuire. Une entreprise telle que SimonsVoss Technologies garantit la sûreté et la sécurité des biens, bâtiments et personnes en mettant en place des solutions de contrôle d’accès sans fil (par exemple une alerte quand une porte est ouverte, un blocage immédiat du badge en cas de perte ou de vol, des produits robustes avec capteur en cas d’effraction). L’objectif est d’avoir la solution la plus sécuritaire et la mieux adaptée au besoin du client final.
Une équipe des Nations unies a annoncé que, en 2030, 68 % de la population mondiale serait installée en ville. Dans la ville du futur, les technologies pourront favoriser ce mouvement de façon à optimiser leur territoire, la circulation, le confort des habitants, ce qui passera par la construction de nouveaux types de logements, de bâtiments collectifs intelligents. Nous nous devons de garantir la sécurité des accès, d’œuvrer pour les économies d’énergie… Les systèmes de contrôle d’accès peuvent être intégrés à des systèmes provenant de fabricants spécialisés en domotique ou en sécurité globale. La sécurité pourra donc être pilotée avec la lumière, l’éclairage, le chauffage, etc. Le développement de nouvelles technologies comme le BLE (Bluetooth), la 5G ou le Wi-Fi favorisera la smart city, la numérisation des systèmes de contrôle d’accès et répondra au besoin de connectivité des bâtiments (collectivités, hôpitaux, Ehpad, etc.). Aujourd’hui, le bâtiment connecté laisse la place au bâtiment connecté, piloté et sécurisé.
Le lab by FFIE met en situation un certain nombre de solutions disponibles et démontre toutes les potentialités de la profession en la matière.
En somme, piloter la sécurité doit être simple à réaliser et gérable à distance afin que le contrôle soit facile.
C’est l’objectif du pôle Sécurité et Sureté de l’Anitec, qui regroupe des experts avec lesquels SimonsVoss Technologies nourrit une veille sur les besoins du client final, ainsi que sur les tendances en matière de sécurité d’accès. C’est aussi l’ambition du partenariat signé entre l’Anitec et le CNPP que de développer les bonnes pratiques et d’accroître le niveau de prévention et de maîtrise des risques dans les installations de sécurité incendie et de sûreté. C’est ainsi que SimonsVoss Technologies, adhérent de l’Anitec, travaille, réfléchit et partage pour avoir une vision de la solution la plus sécuritaire, aux côtés des fournisseurs de matériel et/ou de solutions et des intégrateurs qui installent et maintiennent ces solutions.
Dans cet univers, les femmes devront conquérir leur place. Il convient d’avoir la volonté de s’autoformer pour progresser, mais également être force de proposition. Ce milieu évolue rapidement et s’avère très formateur. Il est créateur d’emploi et en plein essor. C’est une porte d’entrée pour toutes celles qui souhaitent accéder à des environnements très technologiques et en plein expansion. Les femmes ont autant de légitimité et d’expertise que leurs collègues masculins. Aujourd’hui, les entreprises les plus compétitives privilégient plus de mixité de compétences, de nationalités, afin d’être les plus aptes à la prise de risques.
Le domaine de la sureté est l’affaire de tous, intégrateurs, et en particulier ceux de l’Anitec et de la FFIE, bureaux d’études, fabricants, distributeurs. Tous ces acteurs travaillent de concert pour proposer des prestations de qualité alliées à une confiance numérique renforcée.

Camille Nardot, chargée de marketing et communication SimonsVoss Technologies SAS - Anitec

SimmonVoss Technology est un fabricant allemand de contrôle d’accès sans fil et de fermetures numériques. Présente depuis 1995 essentiellement sur le marché allemand, cette société est spécialiste de produits pilotables à distance et en temps réel, sans avoir à câbler la porte pour installer ses solutions. Elle répond au besoin de la gestion des clés et de sécurité des accès du bâtiment pour la gestion à distance et en temps réel. Depuis 2015, la firme fait partie du groupe américain Allegion qui intervient dans le monde entier de la sécurité.

Le contrôle d’accès dans tous ses états

« Sésame, ouvre-toi. » C’est la phrase magique du récit d’Ali Baba et les quarante voleurs, qui ouvre l’entrée d’une caverne emplie de pièces de soie, de brocarts, de tapis, d’or et d’argent. C’est un peu le contrôle d’accès de jadis qui donnait accès au trésor caché dans cette grotte. Aujourd’hui, de nombreuses fonctions complètent les systèmes de contrôle d’accès modernes : la voix d’Alexa, bien sûr, mais aussi les objets connectés et surtout la sécurité. Le marché de la sécurité en France est passé, selon Fanny Maraque (Legrand), de 92 à 156 M€ entre 2017 et 2020. Il doublera encore d’ici à 2025. Forts de ce constat, les industriels développent des portiers connectés qui apportent de nouveaux usages au contrôle d’accès dans le Smart Home.

« Le 25 juin 2019, le groupe Came a acquis Özak, une société turque spécialisée dans la production de tourniquets pour le contrôle d’accès piéton », déclare Laurent Bencini, responsable du pôle Produits chez Came. « C’est l’une des plus importantes sociétés turques de production de tourniquets et autres solutions de contrôle d’accès. » Cette gamme comporte plusieurs composantes :
– les tourniquets à hauteur de taille, communément baptisés tripodes. Ils constituent le haut de la demande. Ils offrent différentes possibilités (simple ou double passage) et des options (bras tombant (en cas de coupure de courant), systèmes prévus aussi bien pour l’intérieur que l’extérieur). La gamme propose aussi des solutions pour personnes à mobilité réduite (PMR) constituées de battants autorisant un passage de 90 cm, des dispositifs de prise de température et de détection de masque pour répondre à des mesures sanitaires (thermoscanner) ;
– les portillons rapides, pour l’accès au métro ou à une gare, comme l’accès de standing dans des halls de grandes sociétés. Ce sont des produits esthétiques avec des systèmes à battants, des systèmes coulissants, des systèmes papillons (vitres en arc de cercle), autant de solutions qui autorisent la validation du passage d’un flux intense de piétons ;
– les systèmes à battants, des systèmes esthétiques, en l’occurrence des portillons vitrés destinés aux salles de sport, aux magasins. Les battants pivotent dans les deux sens selon le passage ;
– le tourniquet pleine hauteur destiné, pour des mesures de sécurité, aux entreprises, chantiers, stades, établissements scolaires… Diverses options sont proposées selon les besoins : avec une toiture, avec trois niveaux de qualité, possibilité d’y adjoindre une porte piétonne motorisée pour les PMR. Une solution mobile est également proposée. La gamme permet de proposer des solutions modulables et personnalisables.

Le badge dans la poche
Antoine Pelloux, responsable marketing chez Aiphone : « Nous allons intégrer à nos platines collectives, un lecteur Vigik mains libres du côté du résident. Avec son badge en poche, la personne sera détectée par le lecteur intégré dans la platine GTDMBLVN et pourra ouvrir la porte à distance.
» Nous travaillons avec le système Hexact qui se programme sur Hexact Web. » C’est le site des professionnels de la sécurité, du contrôle d’accès, pour protéger les immeubles d’intrusions extérieures.
Autre innovation : le moniteur tactile GT1C7WL avec Wi-Fi intégré et écran de 7 pouces pour le collectif.
Le contrôle d’accès pour la villa bénéficie du kit vidéo JOS1VW avec module Wi-Fi intégré. Antoine Pelloux : « Nous poussons nos deux réseaux : le réseau AAA (Triple A), destiné à la villa, et le réseau Aiphone One pour le collectif. » Ils permettent de fidéliser les installateurs et de les récompenser. « Avec le réseau Triple A, on a créé le profil de clients Xpert sur lequel il est offert une visibilité plus importante pour le particulier. » Nouveau en 2022 : « Nous pratiquons de même avec le réseau d’installateurs du collectif Aiphone One en les faisant apparaître sur notre site de façon à les mettre en avant en tant que partenaires de qualité. »
Enfin, Aiphone s’associe à des partenaires dans le contrôle d’accès tertiaire comme les sociétés Vauban et Unicacess.

Castel appartient au pôle Tertiaire du groupe Urmet, chargé des projets non résidentiels. Multisupports, l’interphonie Castel permet de réceptionner les appels sur la téléphonie d’entreprise, sur des moniteurs de réception dédiés, des smartphones et tablettes, comme sur un Softphone PC. À la fin du premier semestre de 2022, apparaîtra l’interphonie GSM.
La nouveauté ? La gamme Ipevia adaptée au petit et moyen tertiaire : un pack Ipevia Secur 2L offre une centrale et deux lecteurs de contrôle d’accès. L’objectif est d’équiper les sites du petit/moyen tertiaire avec un niveau de sûreté élevé et de mettre à disposition les technologies de sûreté les plus avancées, tout en conservant une approche économique adaptée. La gestion de ce contrôle d’accès Ipevia Secur 2L est assurée grâce à un logiciel sur le Cloud qui rend possible la gestion des centrales de contrôle d’accès de manière sécurisée.
« Nous préparons la qualification ANSSI de la solution XSecur’ de Synchronic, avant l’été, dévoile Yoann Bonnin, directeur commercial du pôle tertiaire. Cette qualification ANSSI permet d’avoir la garantie d’un niveau de sécurité de l’ensemble de la solution Synchronic, ainsi que nos processus internes, et qu’ils répondent aux nouvelles exigences en termes de cybersécurité. »

De son côté, CDVI a retravaillé la conception de ses gammes de contrôle d’accès tertiaire afin d’en accentuer la sécurisation numérique. Différents éléments de support y ont été intégrés : c’est ainsi qu’ont été développés des lecteurs de badges multisupports qui permettent de lire à la fois un badge, un smartphone (en mode NFC, comme en mode BLE, Bluetooth Low Energy). « Ceci permet de rendre l’accès plus sécurisé, estime Pascal Le Roux, vice-président de CDVI, pour qui on peut ainsi reconnaître si l’usager est autorisé ou non, sans qu’il ait besoin de sortir le smartphone de sa poche. » Le lecteur reconnaît instantanément le badge, matérialisé ou non, et déclenche l’ouverture de la porte. La reconnaissance digitale et/ou faciale est également possible depuis un smartphone afin d’activer le lecteur de badge. Le tout est administré localement ou à distance, via l’application Atrium du gestionnaire. Le cryptage et la sécurisation numérique ont été renforcés grâce à la technologie Desfire V2 implémentée sur les lecteurs.
Grande nouveauté : CDVI éco-conçoit ses lecteurs sans résine, ce qui facilite la recyclabilité ! Les nouveaux process garantissent aux produits CDVI une parfaite étanchéité aux intempéries et une résistance optimale aux chocs, avec un indice de rigidité 10IK.
D’autre part, CDVI a développé U4Go, un système de détection de badges longue distance destiné à équiper des véhicules, avec une fonction passive : un badge est apposé sur le pare-brise et une barrette antivandale se trouve sur la plaque d’immatriculation. Ceci permet de s’adapter à tous types d’utilisateurs.

Trois sujets sont traités par José Lopes, le directeur commercial de Comelit-Immotec :
– la sécurité du copiage des badges servant au contrôle d’accès aux logements. Au moment d’accéder à un immeuble, le lecteur reconnaît le badge et y inscrit des informations qui permettent de l’authentifier à chaque passage et de garantir qu’il est unique. « Chaque fois que le badge est lu, on vient y inscrire une information qui permet au badge de le reconnaître et d’autoriser l’accès. Ceci rehausse le niveau de sécurité du contrôle d’accès » ;
– le déploiement d’une nouvelle version du logiciel de gestion des répertoires et des badges est en cours (Residorg en version 2.0). Ce logiciel centralise les répertoires des noms des utilisateurs et associe des badges à chaque appartement. Plus convivial, plus sympathique, plus confortable d’utilisation, c’est le centre névralgique du système de contrôle d’accès ;
– une interface permet à toutes les installations de connecter la platine de rue au moniteur à l’intérieur du logement via les deux fils du Simple Bus 2. Toutes les informations de voix, de son et d’accès transitent à travers ce bus. Grâce à ses deux fils et à l’ajout d’une interface bon marché, les installations bénéficient de nouvelles technologies pour le renvoi d’appel sur smartphone. Ceci est rendu compatible avec l’installation existante, sans surcoût.

Chez Evicom, le système de contrôle d’accès OFFLine Golmar est d’installation facile et rapide, en plus d’être économique. Il s’inscrit dans le contrôle d’accès réservé aux installations pour lesquelles il n’est pas possible de créer un réseau de centrales ; il est particulièrement adapté pour le contrôle des accès isolés. La solution consiste à installer au niveau des portes un lecteur de proximité, véritable centrale autonome qui va porter les droits d’accès. On a donc juste à alimenter ce lecteur et à le coder sans avoir de structure complexe à déployer. Voilà tout l’intérêt du système dit OFFLine.
Grâce à son logiciel PROAMS et à son interface facile à utiliser et à comprendre, il est possible de réaliser les différentes tâches de manière intuitive et rapide, comme créer les sites, définir des groupes d’utilisateurs, des plages horaires, encoder les badges, paramétrer les lecteurs… On peut ainsi gérer jusqu’à 80 accès par site (nombre de sites illimité), de quoi couvrir largement les nécessités de configurations comportant des accès isolés à contrôler. La mise à jour des lecteurs installés se fera via le badge qui, lorsqu’il sera présenté devant le lecteur, transférera les nouvelles données modifiées.
Un tel système OFFLine permet aussi la gestion du crédit utilisateur, très prisé des structures telles que terrains de sport, spa (hôtel), espaces de coworking… Par exemple, on autorise l’accès à une personne à un terrain de tennis, le système est capable de décompter chaque passage de cette personne jusqu’à concurrence du nombre de passages autorisés. Au-delà, une seule solution : recharger le crédit utilisateur.

« En ce début de 2022, nous avons deux grandes nouveautés, deux interphones, l’un pour le marché de l’habitat collectif, l’autre pour les particuliers », dévoile Cédric Mazet, responsable marketing chez Cogelec Intratone.
Le Vendone, tel est le nom de l’interphone pour l’habitat collectif. Il reprend tout ce qu’on a déjà sur la gamme d’interphonie classique pour les bailleurs sociaux, à savoir l’accessibilité pour les normes PMR (clavier braille, lecteurs mains libres, boucle auditive, affichage par LED). S’y ajoute un grand écran couleur pour une navigation simplifiée. Ce qui s’avère différenciant sur ce modèle d’interphone, c’est le fait de pouvoir entièrement le personnaliser. Ainsi, la façade en Inox recevra, elle, l’impression de n’importe quel motif afin de personnaliser l’interphone à l’image du bâtiment sur lequel il va être installé. On pourra graver ou imprimer dessus le nom de la résidence ou le numéro de téléphone de l’installateur en cas de nécessité de maintenance, voire des images rappelant le nom de la résidence. On personnalise ainsi l’interphone afin d’avoir une belle intégration sur la façade de l’immeuble.
Seconde annonce : l’interphone pour le particulier, le kit villa GSM, en l’occurrence un interphone sans fil. Les appels seront dirigés directement vers le téléphone mobile, sans limite de distance, puisque l’appel passe par le réseau téléphonique. On peut même décrocher l’interphone lorsqu’on n’est pas chez soi ! Voilà un avantage pour les grandes propriétés. Ce kit villa s’appuie sur une technologie très simple : pas d’abonnement, pas de câblage. On l’achète avec quinze ans de communication GSM entre l’interphone et le téléphone.
Et demain ? Intratone s’installe avenue Kléber, à Paris, en cette fin du mois d’avril. Des locaux qui serviront de showroom, de helpdesk. En somme, un site d’accueil pour les personnes souhaitant se former ou s’informer sur les produits Intratone.

« Alexa, ouvre la porte. »
Selon Fanny Maraque, marketing manager, Legrand a décidé de développer un portier connecté qui apporte de nouveaux usages, inclut les tendances enregistrées dans le smart home et la sécurité. Ces nouveaux éléments sont intégrés dans un produit : le Classe 300 EOS with Netatmo, en l’occurrence un visiophone qui fait évoluer la gamme de portiers connectés du groupe Legrand. Il est associé à une platine de rue qui permet de contacter directement le poste intérieur.
Le portier connecté a des fonctions similaires à celles d’un visiophone classique, avec toutefois un transfert d’appel qui s’opère vers le visiophone de l’usager.
La gamme comprend de nouvelles fonctions :
– un design innovant, avec une ligne verticale qui reprend les codes du smartphone ;
– une application (commune à tous les produits de sécurité Netatmo) pour piloter aussi bien le visiophone que les produits de sécurité (caméras intérieures, extérieures, alarmes anti-intrusion, etc.) ;
– le Classe EOS 300 with Netatmo est le premier visiophone du marché qui inclut nativement l’assistant vocal Alexa ;
– ce visiophone devient la pierre angulaire du logement, car il comprend des passerelles qui permettent de piloter l’écosystème de la maison de Legrand. À cet effet, il y a une passerelle Zigbee 3.0 et une passerelle bus MyHome pour piloter les offres d’appareillage connecté du groupe Legrand.
C’est un produit aussi bien adapté pour les maisons individuelles que pour les grands ensembles de logements collectifs.
« Les portiers et contrôles d’accès de Legrand sont commercialisés pour le marché professionnel sous la marque BTicino, entité du groupe Legrand, rappelle Fanny Maraque. Quant au marché du résidentiel individuel, il dispose d’une offre clé en main ; une offre au détail adresse le marché du résidentiel collectif. »
Et demain ? « Nous établirons des synergies avec d’autres organes de la maison. »

Noralsy lance Accès Mobile, solution d’accès mains libres et à 100 % digitale…
…ainsi que l’interphone 4G Mini Touche, dédié au tertiaire et aux établissements recevant du public. « Nous avons une offre complète d’interphones sans fil en technologie 4G pour répondre à tous les besoins du petit résidentiel au grand résidentiel, en passant par le tertiaire et les ERP, souligne Maud Clavel, responsable marketing. L’interphonie 4G est source de nombreux avantages pour les installateurs, et d’abord la facilité d’installation : pas de câblage, nul besoin d’installer des moniteurs dans les appartements. Fini les gros travaux dans les parties communes de l’immeuble ! Autre avantage : le gain de temps, l’interphone 4G s’installe en un éclair, contre plusieurs jours pour le filaire, peu important le nombre de logements dans l’immeuble. À cela s’ajoute la facilité de programmation. » Tout se fait à distance, en temps réel depuis une plateforme en ligne, sécurisée et très intuitive : Baticonnect.com. L’installateur n’a plus à retourner sur son chantier ; il met à jour les équipements depuis son bureau.
Accès Mobile permet d’utiliser le smartphone à la fois comme moniteur de poche en répondant en vidéo aux visiteurs et en leur ouvrant la porte où que l’on soit, mais aussi comme badge Vigik mains libres.
Ce système a reçu deux distinctions en fin d’année 2021. Le prix de l’Innovation 2021, au salon des professionnels de l’habitat social, H’Expo, et le prix du Jury au Congrès unis. Accès Mobile permet au résident d’ouvrir la porte de son hall d’immeuble, même les mains prises. Fini la contrainte de libérer une main pour chercher son badge ou taper le code d’entrée sur le clavier de l’interphone : la platine détecte le téléphone de l’usager dans un rayon d’un mètre et déverrouille la porte automatiquement. « C’est un peu le “Sésame, ouvre-toi !” moderne », lance Maud Clavel. Mais alors… comment satisfaire une personne qui n’a pas de téléphone portable ? En combinant cette solution avec un badge mains libres.
Voici maintenant le 4G Mini pour les immeubles résidentiels, ainsi que le 4G PRO V2 pour le résidentiel haut de gamme. Ils complètent la gamme d’interphonie 4G de Noralsy. Quant au 4G Mini Touch, il dispose de fonctionnalités avancées et offre une installation facile. Son écran couleur peut afficher jusqu’à quatre noms accessibles en un clic via les quatre boutons d’appel. Les noms longs s’affichent en défilement dynamique ou sur deux lignes. Et si l’on n’entre que un, deux ou trois noms, la platine réajuste automatiquement l’affichage.
Ce 4G Mini Touch est conforme à la réglementation imposée aux ERP, il est équipé d’une boucle magnétique, d’un clavier braille et d’un lecteur Vigik, tous deux rétroéclairés pour une bonne visibilité même de nuit.
Sa caméra HD invisible, masquée derrière la façade, assure la sécurisation du bâtiment et réduit les actes de vandalisme de la platine.

Chez Urmet : sans fil et filaire !
La sécurisation globale du bâtiment… telle est la mission attribuée à Paul-Henri Berose, chef de produits Smart Home chez Urmet, et ce titre englobe en particulier l’interphonie et le contrôle d’accès à tous les niveaux des résidences ou des bâtiments mixtes : du parking aux accès principaux et secondaires tels que local à vélos, locaux techniques et jusqu’aux logements.
Le nouveau bouton-poussoir mains libres est doté de deux technologies : manuelle ou sans contact avec une résistance au choc IK09. Le résident qui sort du bâtiment n’a plus besoin de toucher à quoi que ce soit, particulièrement en complément d’un accès motorisé : d’un simple passage à quelques centimètres du bouton de sortie, la porte s’ouvre. Si la détection est inopérante, à la suite, par exemple, d’un acte de vandalisme, le bouton est toujours activable par pression, ce qui est d’ailleurs une obligation en sécurité incendie.
La mutualisation des systèmes d’ouverture fait partie de l’actualité d’Urmet. La configuration du système d’interphonie et de contrôle d’accès est gérée via la plateforme VisiosoftWeb qui inclut une passerelle vers la plateforme MyRenzbox (spécialiste de boîtes aux lettres et de boîtes à colis connectées). Les deux plateformes connectées comprennent les informations sur les accès et mettent à jour celles permettant d’entrer dans l’immeuble et d’ouvrir la boîte aux lettres avec le même badge. S’il y a des lettres avec étiquettes électroniques de chez Renz, le nom du résident sera mis à jour au même titre que sur l’interphone. L’objectif est d’avoir une plateforme de communication unique pour transmettre tous les éléments de façon transparente pour les résidents et faciliter la maintenance pour les gestionnaires. Cette interopérabilité permet de communiquer entre logiciels et matériel.
Le contrôle d’accès jusqu’au logement et aux portes communes comme le local vélo ou l’accès aux caves… Avec les béquilles et cylindres Viky qui utilisent le même badge et la même gestion via VisiosoftWeb, qui comprend des alertes ou des informations sur les consommations énergétiques que le moniteur du logement peut envoyer. Les solutions Urmet, combinées aux fonctionnalités Smarthome de Yokis de contrôle centralisé du logement, créent un univers de confort et de sécurité.
Déjà partenaire de Renz, mais aussi historiquement de Schneider Electric ou Solinnov pour la maison « bienveillante », Urmet ira demain encore plus loin dans le monde connecté. Les solutions opérables sur tous les réseaux, qu’ils soient IP ou GSM, permettent une gestion à distance et en temps réel des bâtiments.
Et demain ? « Bien que le sans-contact et le sans-fil soient dans l’air du temps et totalement maîtrisées par Urmet, les solutions filaires sont souvent encore choisies pour la garantie de service permanent et la qualité des informations », estime Paul Henri Berose, qui préconise de trouver la meilleure solution tout en s’adaptant à la demande du client. « Nous avançons par conséquent sur les deux technologies simultanément, de façon à laisser le choix au gestionnaire comme aux résidents. D’autant plus qu’il est des lieux (écoles maternelles…) où le Wi-Fi n’est pas la solution préférée en raison des contraintes imposées par la loi Abeille. »

Jean-Claude Festinger

En savoir plus (liens Internet) :

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