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 Dossier - Mars 2012

Éclairage des commerces : une aide à la vente !


Jean-Michel Trouïs, Président du Syndicat de l’éclairageEdito

"Éclairage des commerces : des vitrines pour les LEDs"

L’éclairage participe à l’acte d’achat et constitue en conséquence une force de vente essentielle ; cette dimension commerciale liée à la mise en lumière a été intégrée depuis longtemps par les grandes enseignes, gestionnaires, décorateurs et commerçants. Dans ce contexte, le choix des matériels d’éclairage, qu’il s’agisse des sources ou des luminaires, joue un rôle primordial dans l’agencement des magasins.
Le bond spectaculaire que le monde de l’éclairage a connu ces dernières années avec l’évolution des LEDs – et qui ne cesse de se poursuivre –a ouvert de nouvelles perspectives, certes pour les industriels, mais aussi, pour les utilisateurs. En 2020, on estime que 75 à 80 % du marché total de l’éclairage sera réalisé à base de diodes électroluminescentes. Cette tendance est largement amorcée dans le domaine des commerces car elles répondent, à bien des égards, aux attentes des utilisateurs. Citons notamment :
- les économies d’énergie : à l’heure où les politiques de développement durable s’accélèrent à tous les échelons, les LEDs constituent des solutions adaptées en termes de consommations, de durée de vie et de variation ;
- la compatibilité avec les nouveaux systèmes de gestion permettant un éclairage juste et adapté.
- les possibilités de créations d’ambiance grâce à l’éclairage dynamique ;
- une maintenance réduite : le relamping n’est plus nécessaire.
Si la technologie des LEDs a évolué et offre des produits de qualité, dès lors que l’on est vigilant sur ses approvisionnements, elle a également permis l’arrivée de nouveaux entrants et l’ensemble de la filière doit rester vigilant : pour ce faire, le Syndicat de l’éclairage a mis en ligne sur son site (http://www.syndicat-eclairage.com) un guide sur l’importance de la normalisation qui permet d’effectuer une comparaison objective des performances des luminaires LED en accord avec les exigences des normes provisoires de la Commission électrotechnique internationale (CEI).
N’oublions pas non plus les autres sources qui trouvent encore leur place dans les magasins, entre autres les halogènes pour leur IRC de 100, les iodures métalliques pour leur éclat (encore très souvent utilisées dans les vitrines) et la fluorescence pour un éclairage général uniforme.
Les luminaires installés ne sont pas tant fonction des sources que des différentes zones d’activité et effets recherchés, et affichent comme points communs, une grande souplesse d’utilisation ainsi qu’une compacité qui permet de les positionner discrètement au profit du rendu lumineux. Ce que j’appellerai « la culture de contrastes », essentiellement appliquée aux vitrines afin d’attirer le regard, a conduit à développer des produits qui offrent un large choix d’optiques, mettant au service du concepteur et du décorateur, un éventail de solutions pour des mises en scène personnalisées.
Et si en termes d’éclairagisme, le libre-arbitre laisse beaucoup de place à l’imagination, la qualité des matériels d’éclairage est l’affaire de tous et ce n’est qu’à travers une vigilance partagée par tous les acteurs – concepteurs, distributeurs, installateurs – et en restant attentifs aux promesses de ces technologies, que nous pourrons continuer à apporter une valeur ajoutée aux espaces de vente.

Jean-Michel Trouïs, Président du Syndicat de l’éclairage

 


Éclairage des commerces : une aide à la vente !


PhotoOuverture pil« Éclairer », une technique de vente ? En effet, domaine libéré de contraintes réglementaires, l’éclairage des magasins occupe une place primordiale dans l’acte de vente (et d’achat) à plus d’un titre : pour attirer le client, mettre en valeur les vitrines, procurer confort et bien-être, accentuer les produits phares, réaliser des économies d’énergie ; le tout grâce à des solutions lumière dynamiques qui passent par des technologies en pleine mutation.

En architecture commerciale, l’éclairage est devenu une composante essentielle, soit en tant qu’élément de l’agencement, soit en tant que poste économique. Compte tenu de la diversité des magasins, nous n’aborderons pas ici les commerces alimentaires ni les grandes surfaces (hypermarchés ou supermarchés), les techniques de vente, et donc d’éclairage, étant très différentes de celles utilisées dans les autres espaces de vente.
Commerçants, gestionnaires, gérants, grandes marques, tous reconnaissent le rôle de la lumière pour attirer le client tout d’abord, le retenir ensuite, et enfin l’inciter à passer à l’acte d’achat. Le tout en veillant à limiter les consommations et surtout à réduire les opérations de maintenance qui gênent souvent le bon fonctionnement du magasin.
Aujourd’hui, quel que soient la cible client, le type de marchandises, l’environnement, l’éclairage dynamique fait l’unanimité : les scénarii se multiplient, les couleurs changent, les effets se succèdent.

 

La vitrine : carte d’identité de la marque
De manière générale, la vitrine est le théâtre d’une véritable mise en scène lumineuse, qui attire l’attention sur les produits exposés, parfois en mettant en œuvre des séquences préprogrammées. Ainsi, David Meyer, directeur de la communication Osram commente : « Les meilleurs produits, la plus belle présentation ou le concept le plus abouti ne portent leurs fruits que si la vitrine attire réellement les clients et les incite à entrer dans la boutique. À cet effet, trois ingrédients sont nécessaires : un choix de produits prometteur, un design attractif et un éclairage séduisant. L’éclairage de la vitrine doit mettre en scène, attirer et séduire ».
Photo1 iguzziniFrank Hillereau, responsable des ventes, iGuzzini Paris, précise : « Nous recommandons un éclairage latéral dans les vitrines, ce qui permet de croiser les flux sans “écraser” les mannequins et de limiter l’éblouissement » ; le fabricant italien propose notamment la gamme de projecteurs d’intérieur orientables Front Light pourvus d’adaptateur pour installation sur rail à tension de réseau. Ils sont réalisés en aluminium moulé sous pression et utilisent les sources halogènes et à décharge les plus économiques, ainsi que la toute dernière génération de LED.
Chez PIL, on estime que « le marchandising visuel exige que les présentations de vitrines soient régulièrement changées, nécessitant une grande flexibilité de l’éclairage. Beaucoup de vitrines ont des vues panoramiques mais de profondeur limitée, donc l’utilisation de faisceaux larges et étroits est recommandée. » La marque propose, entre autres, les projecteurs à réflecteur à facettes sphériques interchangeable AS 23 LED et AS 13 avec filtre UV pour lampes iodures métalliques.


Photo2 MegamanPour les rénovations de vitrine, Megaman vient de sortir la LED AR111 G53 qui remplace directement l’halogène AR111 G53 disponible en 2 700 K (IRC 85) et 4 000 K (IRC 92), avec culot G53 (12 V et 20 V) ou GU10 (alimentation 220 V) et en version gradable.


photo3 thornPour Anne Charrier, éclairagiste Thorn, Région Maine-et-Loire et Mayenne, « la vitrine constitue une véritable accroche visuelle mais dans le choix des projecteurs, il faut cependant garder une cohérence avec les luminaires utilisés à l’intérieur du magasin ».

 


 

Souplesse et flexibilité pour une plus grande modularité
Il est de plus en plus facile maintenant de contrôler, maîtriser la lumière, créer des effets différents, choisir quand, où et comment éclairer. Les possibilités sont telles que l’on a pu voir de véritables théâtralisations d’espaces de vente. L’éclairage dynamique peut constituer un certain atout pour un magasin. Ses domaines de prédilection sont plus particulièrement les magasins de prêt-à-porter, d’accessoires de mode, de chaussures, etc.
Les rayons se modifient sans cesse et lorsque les longueurs, les formes et les couleurs changent, l’éclairage suit. Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire de déplacer les projecteurs, d’enlever ou d’ajouter des spots : le même matériel reste en place toute l’année, ce sont les ambiances qui suivent la mode.

Photo4 simon lightingÀ l’intérieur du magasin, il faut trouver le meilleur compromis, ou plus précisément le bon équilibre entre les souhaits du gestionnaire et le confort du client. Les solutions LED sont omniprésentes, d’autant que de nombreux luminaires aujourd’hui offrent un IRC supérieur à 80 avec des températures de couleurs chaudes (moins de 3 000 K), proches de l’halogène. De plus, certains systèmes évolutifs offrent la possibilité de changer juste le module, comme Infusion de GE Lighting, ce qui permet de bénéficier des toute dernières technologies pour un investissement moindre.
Les luminaires ne sont plus fixes, ce sont des spots sur rail ou patère, dotés de systèmes optiques qui permettent de concentrer la lumière, ou des projecteurs orientables, et associés à différents accessoires comme volets coupe-flux, filtres, gobos et dispositifs électroniques autorisant la gradation, la gestion des allumages, la programmation de scénarii lumineux, ou bien encore le changement de couleurs.  


Photo5 havells sylbPour Axel Malaterre, directeur marketing Havells-Sylvania, « la solution LED ne doit pas être systématique mais répondre à la problématique du magasin » et de citer l’exemple du magasin JAB où les luminaires halogènes ont été remplacés par des projecteurs sur rail Beacon Led de la marque Concord, permettant de diminuer la puissance installée, de réduire les consommations et les coûts de maintenance, sans rupture du concept visuel. L’appareil offre une durée de vie de 50 000 heures, avec 70 % du maintien du flux lumineux, et est garanti 5 ans.


Photo6 ERCOChez Erco, les gammes de projecteurs Logotec, Cantax, Optec et Opton multi-sources accueillent désormais la LED. Celle-ci équipe 60 % des références du nouveau catalogue, à l’instar du projecteur Light Board, particulièrement dédié à l’éclairage de présentation. Anthony Vernet, responsable Architecture commerciale, explique comment Erco accorde une attention particulière aux optiques : « La gamme Light Board présente un concept global qui prévoit différentes répartitions de la lumière pour des flux lumineux faibles ou élevés. Compacts, les boîtiers optiques aux lignes prégnantes incluent des composants optoélectroniques performants pour un éclairage économique. » L’intégration du ballast et du câble d’alimentation contribue à ce langage formel très sobre. Une articulation inspirée des ordinateurs portables garantit l’orientation facile, précise et durable du boîtier en aluminium. Sur chaque appareil, un potentiomètre permet de grader la luminosité directement.

 


 

Des faisceaux intensifs pour accentuer
L’éclairage contribue parfois à créer des zones virtuelles dans le magasin. Il suffit d’accentuer tel rayonnage ou tel produit pour que l’espace, recréé par la seule lumière, paraisse plus grand, les ambiances variées. Avec un IRC de 90 en 2 700 K, la gamme Prospector de Thorn constitue une alternative efficiente aux solutions lampes halogènes TBT 35 W pour l’éclairage d’accentuation. Son faisceau intensif 19° procure un éclairement de 1 000 lux à 2 m pour une lumière précise et uniforme. Les ailettes de refroidissement, réparties sur le corps du projecteur, offrent une excellente dissipation de la chaleur et permet de conserver des luminaires de taille conventionnelle.

Photo7 thorn

 

 

 

Photo8 PhilipsProposant un vaste choix d’optiques, d’accessoires et de montages, la gamme StyliD de Philips permet aux magasins de configurer leur éclairage exactement comme ils le souhaitent, et de le mettre à niveau pour réaliser des économies et renouveler le style sur le long terme. Marlène Tisse, chef de marché commerces en détaille les caractéristiques : « StyliD est un concept LED novateur alliant souci de l’esthétisme, technologie LED et un système optique innovants et une gestion de la chaleur fiable. Permettant de réaliser des économies d’énergie importantes par rapport aux lampes halogènes et offrant une qualité d’éclairage comparable à la MasterColour, StyliD est capable d’englober toutes les applications de l’éclairage d’accentuation. » La gamme comprend des plafonniers, des projecteurs et des systèmes de rail 3 allumages, tous disponibles en trois tailles : Micro (400 lm) pour un format compact, Mini (800 lm) pour un équilibre entre taille / puissance et Compact (1 200 lm) ainsi qu’en version Compact Power (2 000 lm) pour un impact supplémentaire. Autre gamme dédiée aux magasins, StyliD Pure Detail dont le système optique fait ressortir les volumes et les contrastes et donne du relief aux matières. Disponible en base ronde ou carrée, en version fixe ou orientable, encastrée ou semi-encastrée, ou encore en projecteur pour rail 3 allumages ou projecteur patère, la gamme peut être livrée dans n’importe quelle teinte RAL sur demande.


Photo9 triluxÀ noter que Trilux avec la marque Oktalite, spécialiste de solutions d’éclairage pour le secteur commercial, a diversifié de façon pérenne son portefeuille de produits avec des projecteurs, encastrés, suspensions, appliques murales, chemins lumineux, adaptés à l’éclairage des différents espaces de magasins. « Nous proposons notamment des luminaires à LED dédiés à l’éclairage d’accentuation, déclare Lucinda Baumgartner, assistante marketing, dont les flux lumineux varient de 500 lm à 2 000 lm, selon les modèles ». Citons le spot Scenatic Flex 400 orientable et inclinable qui existe désormais en version LED.

 


 

Redessiner l’espace pour créer des ambiances confortables
Si le magasin est dépourvu d’éclairage général, les volumes et les éléments architecturaux peuvent être mis en valeur par un éclairage indirect par exemple, avec des appareils dissimulés dans une corniche et des appliques murales. Dans les parfumeries, on recherchera plutôt à souligner l’atmosphère de luxe en jouant sur les couleurs de la lumière, tandis que dans les espaces consacrés aux cosmétiques et aux vêtements, c’est un IRC élevé (≥ 90) qui sera privilégié.


Photo10 neoluxLes bijouteries posent un autre problème : les produits sont généralement exposés dans des vitrines où le client doit pouvoir les regarder de près sans être gêné par les reflets. Une ambiance chaude pour l’ensemble du magasin peut être réalisée à partir de spots encastrés ou sur rail, de spots orientables ou d’appliques. Nicolas Pousset, chef de projet R&D, responsable du laboratoire de photométrie chez Néolux explique : « Nous avons développé, pour et avec DiaLumen, des mini-projecteurs à LED avec alternance chaud/froid, des barrettes de différentes tailles et puissances pour les vitrines, des plafonniers, des systèmes mobiles, des lampes de table… Tous ces systèmes peuvent avoir des températures de couleur proximales ajustables en fonction des pierres à éclairer. Il s’agit de systèmes inédits et extrêmement versatiles en fonction de l’appréciation des gemmologues, du responsable de boutiques, du type de pierre, de la typologie de boutiques… »

Photo11 ToshibaDe son côté, Toshiba propose des lampes à LED type GU5.3, 9 W et AR111 15 W en remplacement des lampes halogènes en 2 700 K, ainsi que des downlights à LED pour l’éclairage général délivrant des flux lumineux de 1 600 lm, 3 000 lm et 6 000 lm. Yves Farion, directeur marketing, annonce pour 2012 « le lancement de solutions de spots LED sur rail pour travailler les accentuations, produits qui seront présentés à Light & Building qui se déroulera du 15 au 20 avril à Francfort. »


Photo12 PILDans les pharmacies, des teintes blanc neutre seront préférées pour obtenir une atmosphère clinique et détendue et procurer un sentiment de calme et de bien-être. De bons niveaux d’éclairement vertical seront nécessaires pour éclairer les petits articles empaquetés, présentés sur les étagères.

Pour des niveaux d’éclairement élevés, comme en pharmacie,
il est préférable de mettre en œuvre un éclairage direct en blanc neutre.

 


 

Maîtriser les coûts d’exploitation
L’éclairage peut représenter jusqu’à 60 % de l’électricité consommée par certains commerces, comme les magasins de prêt-à-porter ou les salons de beauté, 40 % pour les cafés, hôtels ou restaurants. Les nouvelles technologies de lampes et de luminaires permettent aujourd’hui de réduire les frais de consommation et de maintenance, et de diviser par deux cette facture.

Photo13 GE Lighting


C’est dans ce sens que GE Lighting a développé, en complément de la gamme Tetra AL10, un nouveau système linéaire Tetra AL10 Linear qui allie qualité de lumière (IRC de 93 et températures de couleur stables) et maîtrise des coûts d’exploitation. Thomas Goblet, directeur des ventes explique : « L’élément Tetra AL10 Linear est mince, léger et facile à installer. Disponible en plusieurs formats, il permet de multiples combinaisons afin de pouvoir varier les distributions optiques, les angles de montage et d’éclairage, et les températures de couleur. Sa durée de vie, de 50 000 heures, réduit de moitié le matériel et les coûts de main-d’œuvre associés aux changements fréquents des luminaires traditionnels. » Le système, gradable de 0 à 10 V, offre la possibilité de créer, en fonction des besoins, aussi bien des espaces intimes que des espaces d’éclairage intense à fortes couleurs. Il est disponible dans les températures de 2 700 K, 3 000 K et 4 000 K.


Photo14 OsramLinéaire également chez Osram pour un éclairage général flexible et polyvalent avec Ledvance Polybar, système modulaire de luminaires LED avec convertisseur intégré qui lui permet de fonctionner directement sur le secteur. Jusqu’à 20 m de luminaires peuvent être alimentés en série. La réglette lumineuse de 12 W et de 500 mm de long est disponible en trois couleurs de lumière.
Pour une meilleure gestion des consommations, à noter que, dans les cabines d’essayage, Osram et Philips proposent des détecteurs de présence qui déclenchent l’allumage de l’éclairage (à LED) automatiquement à pleine puissance dès qu’une personne entre ; les lumières s’éteignent après quelques minutes de non occupation de la cabine.
Enfin, iGuzzini a lancé Reflex Easy, encastrés à LED de dernière génération qui se caractérise par 3 optiques dont deux sont particulièrement innovantes : fixe, downlight wall-washer et asymétrique. L’optique fixe, également appelée « fix general lighting » convient à l’éclairage direct uniforme et sans ombres. L’optique « downlight wall-washer » distribue la lumière de manière uniforme aussi bien sur les surfaces d’exposition verticales que sur le sol. La dernière optique permet d’éclairer en même temps et de façon homogène des murs parallèles – comme les couloirs ou les allées – et le sol. 


LED COB Vossloh ShwabeChez Vossloh-Schwabe, l’heure est également aux économies d’énergies avec le lancement d’un luminaire à LED en remplacement des tubes fluorescents. Avec ses dimensions de 280 mm x 15 mm, le module est très polyvalent. L’utilisation de connecteurs de connexion simples permet des réalisations telles que des appliques murales, lampes suspendues et encastrés. L’intégration dans du mobilier et dans les mains courantes est possible. Le fabricant propose également les alimentations en courant constant, dans différents types de boîtiers, de forme compacte ou linéaire, en versions standard et gradable. Le produit sera présenté à Light & Building à Francfort.

Isabelle Arnaud

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