Télécharger le PDF


Dossier - Juin 2007

Des équipements innovants pour le marché de la sécurité


Edito Thierry MazetteEdito

"L’industrie de la sécurité électronique doit proposer une offre plus attractive"

L’industrie de la sécurité électronique se caractérise aujourd’hui encore par un marché de l’offre plutôt que par un marché de la demande. Partant de ce constat, nous devons faire en sorte que notre offre devienne plus attractive, en nous focalisant sur trois axes majeurs : la formation, la certification et la valorisation de la filière de la sécurité électronique.
Comment répondre en effet précisément à la demande du marché, proposer des produits adéquats, les installer, les paramétrer correctement... sans une formation appropriée des intervenants ? Il est vrai que la technologie a considérablement évolué au cours des dernières années. Aussi, la formation doit dépasser la simple installation d’alarme pour s’attaquer aux nouvelles technologies comme le GSM, le GPRS, le protocole IP, les réseaux LAN-WAN, l’intégration vidéo,... qui requièrent des compétences plus évoluées et mieux adaptées.


C’est pourquoi le Groupement des industries de matériels électroniques de sécurité a contribué au contenu pédagogique d’un nouveau bac pro baptisé SEN pour “Système électronique numérique” enseigné dans 90 lycées : la première promotion sortira en septembre 2007. Les quelque 150 jeunes titulaires qui seront 300 à la promotion 2008, formés à l’alarme sécurité incendie et sécurité électronique, pourront trouver un emploi chez les installateurs, prestataires, télésurveilleurs...
La certification constitue une garantie assurée de qualité. La certification volontaire des produits et des services de sécurité existe certes depuis longtemps. Il revient désormais au comité technique TC79 du CENELEC et à ses 14 groupes de travail  notamment sur les détecteurs infrarouges, et les centrales d’alarmes, de constituer un socle normatif européen pour les matériels de sécurité électronique hors incendie.


En France, la certification NF & A2P de quelque 550 produits de sécurité électronique filaires et radios était jusqu’à présent assise sur les normes françaises NF C : elles vont être remplacées progressivement par des normes européennes NF EN 5013x. Quant au professionnel qui installe ces produits, il peut lui-même faire l’objet d’une certification de service. Pour ce faire, la certification APSAD a évolué vers la certification couplée “NF Service/APSAD”.
Avec la formation des installateurs et la certification des produits et des services, la filière de la sécurité électronique qui s’étend du constructeur de produits certifiés jusqu’au prestataire de services, se présente aujourd’hui de façon solidaire afin de proposer au marché des solutions complètes et intégrées.
La valorisation de cette filière passe par une campagne de communication ainsi que par la création d’un comité de liaison avec les partenaires installateurs du GPMSE qui représente le Groupement professionnel des métiers de la sécurité électronique : le COFRAS ou Comité français de liaison des syndicats de la sécurité électronique constitue une plate-forme d’échanges sur des thèmes communs tels que ceux de formation et de la certification.

 

Thierry Mazette,
président du Groupement des industries
de matériels électroniques de sécurité (GIMES).

 


Des équipements innovants pour le marché de la sécurité


Les fabricants rivalisent d’ingéniosité pour mettre à la disposition des électriciens des produits toujours plus fiables, plus sûrs et plus complets intégrant, par exemple, des fonctions domotiques tout en travaillant sur la simplicité de mise en œuvre des systèmes. Car le marché est appelé à se développer que ce soit dans le tertiaire ou dans le résidentiel afin de protéger les personnes et les biens dont le coût ne cesse d’augmenter, que ce soit en matière de valeur intrinsèque ou de perte de revenus en cas d’immobilisation. Tous ces progrès sont dus en grande partie, aux possibilités offertes par les nouveaux composants électroniques.

 


 

Alarme intrusion : la modularité prime
Les options proposées par les fabricants permettent à l’installateur de répondre précisément aux attentes du client. Au final, ce dernier dispose d’un système d’alarme intrusion évolutif et souple d’utilisation capable par ailleurs, de piloter plusieurs fonctions domotiques et des marches partielles dans les locaux d’habitation.

 

11doss1Les systèmes d’alarme se caractérisent par leur modularité grâce à une centrale d’alarme reliée à de nombreux périphériques communiquant soit par radio sur deux fréquences (433 MHz, 868 MHz) pour fiabiliser l’installation, soit par liaison filaire essentiellement dans le cas de constructions neuves ou de locaux disposant de faux plafonds. La technologie mixte associant la transmission radio et les raccordements filaires permet de mettre en œuvre d’autres détecteurs (des barrières infrarouges…) de tierces parties... Le système d’alarme se veut donc ouvert et composable à la demande, selon la nature du chantier.

 

Une foule de détecteurs
Les détecteurs de mouvement assurent la protection volumétrique des locaux en repérant toute source de chaleur en mouvement et, notamment, le rayonnement infrarouge émis par le corps humain. Avec le détecteur infrarouge double, les fausses alarmes sont éliminées par deux cellules qui doivent donner le même signal pour que l’alarme se déclenche.
Le détecteur bi-technologie (infrarouge et hyperfréquences) capte la chaleur du corps humain et son mouvement. Il est adapté là où existent des variations importantes de température, en raison de l’ensoleillement ou du mode de chauffage (climatisation à air pulsé, soufflerie d’air chaud) qui engendrent des différences de température à l’origine de déclenchements intempestifs.
Il existe aussi des détecteurs “spécial animaux” (indispensables pour que l’animal de compagnie ne soit pas source d’alarmes intempestives), des détecteurs périmétriques à contact magnétique d’ouverture des ouvrants (portes, fenêtres), des détecteurs d’ouverture de volet roulant, des détecteurs audiosoniques de bris de vitres (identification des vibrations sonores émises par les bris de verre), des détecteurs de chocs (sur une porte)...
On peut citer également divers détecteurs à indice de protection élevé (IP55), utilisés en environnement difficile (garage, hangar, protection extérieure en fonction pré-alarme...).
La protection extérieure sans fil est proposée par Optex Security, spécialiste de l’infrarouge. « Nous sommes les premiers à présenter une barrière numérique », assure Ludovic Grimaldi, son directeur commercial : « d’une portée maximale de 200 m, son signal est auto-régulé. En effet, la puissance de ses 4 faisceaux s’adapte automatiquement suivant les conditions extérieures ». D’où un fonctionnement optimal, même par grand brouillard qui implique une augmentation de la puissance. A contrario, la puissance est réduite en présence de la rosée du matin, source de réflexions. « C’est la première barrière qui fonctionne par tous temps, alors qu’une barrière infrarouge passerait en défaut technique ». Optex America développe des barrières infrarouges solaires qui devraient arriver ultérieurement en Europe.

 

Une intelligence locale
Les systèmes d’alarme profitent de leur intelligence locale pour s’allier aux détecteurs techniques et surveiller plusieurs risques dans les locaux ou logements : émanation de fumée suite à un départ d’incendie, coupure prolongée de secteur, panne de congélateur, inondation (ou niveau d’eau critique), gel...
En cas de risque d’intrusion, la dissuasion locale est donnée par alerte au moyen d’une sirène simple avec flash lumineux, d’une carte de transmission d’alarmes par téléphone fixe ou transmetteur GSM qui s’affranchit du réseau téléphonique habituel, voire par l’envoi d’informations numériques via une interface RNIS, à un centre de télésurveillance qui, après levée du doute et identification, lancera une intervention à domicile.

 

 


 

Blocs d’éclairage de sécurité : place au choix !
Le choix des appareils dépend d’une multitude de critères comme l’importance des installations à équiper, le design intérieur des locaux, la facilité de la maintenance ou, encore, l’impact environnemental.

11doss2

 

Le bloc d’éclairage de sécurité Super Sati d’Ura
dispose d’une fonction d’alerte, sous la forme
d’un feu à éclat, qui se déclenche en cas de panne.

 

L’éclairage de sécurité sert à l’évacuation en cas de défaillance de l’éclairage normal ou de remplacement. Il est obligatoire pour les immeubles d’habitation, les établissements recevant des travailleurs et ceux recevant du public. Dans les établissements avec locaux à sommeil ne disposant pas de source de remplacement, l’éclairage de sécurité doit être complété par des blocs autonomes d’éclairage pour habitation (BAEH).
L’exploitant a, par ailleurs, l’obligation de maintenir en état l’éclairage de sécurité en respect de la norme NF C 71-830. Il peut utiliser des blocs autonomes comportant un SATI (système automatique de test intégré) conforme à la norme NF C 71-820.
Trois gammes se partagent le marché : la gamme standard qui correspond au bloc à veilleuse, avec des voyants (ou des LED) de contrôle. En moyenne gamme, le bloc autotestable met en œuvre le SATI et, en cas de défaillance, émet un signal sonore ou donne l’alerte à distance. Enfin, dans la gamme “adressable” adaptée aux grandes installations (plus de 250 blocs), le bloc communique avec un PC qui gère l’installation d’éclairage de sécurité.
Ura (groupe Legrand) vient de commercialiser le modèle « Super Sati » adapté à de petits établissements pour lesquels rien n’est généralement prévu pour remplacer ou réparer les blocs en panne (voir « électro magazine » N° 10, p 16). Pascal Ruiz, responsable marketing et communication de la société, explique en quoi consiste l’innovation : « Nous avons imaginé un bloc dans lequel nous avons ajouté à la fonction SATI traditionnelle une fonction d’alerte sous la forme d’un feu à éclat qui se déclenche en cas de panne. Il est destiné à attirer l’attention du responsable sur une anomalie dans son installation de sécurité afin de l’inciter à appeler son électricien ».
En matière d’esthétique, « il faut s’attendre à une nouvelle offre d’éclairage de sécurité de haut de gamme avec des blocs qui s’adaptent à une architecture plus cossue », estime Michel de Miranda chef de produits éclairage de sécurité - marketing chez Kaufel.
Le choix repose aussi sur la nature des sources lumineuses, depuis l’ampoule incandescente dont la durée de vie ne dépasse guère 100 heures, la source fluorescente (5 000 à 10 000 heures), et la cathode froide dont la durée de vie atteint 40 000 heures.

 

Les blocs adhèrent à l’écologie
L’écolabel NF Environnement associé à l’éclairage de sécurité a donné naissance en 2007 à une offre de blocs “Ecolabel”, à économie d’énergie.
Dans le même esprit citoyen, Cooper Menvier a lancé une démarche d’écoconception afin de réduire l’impact du bloc d’éclairage de sécurité sur l’environnement (voir « électro magazine N° 7 p 12). Il s’agit d’une démarche originale qui tient compte de toute la durée vie du produit depuis sa conception jusqu’à son élimination. Elle a permis de sélectionner les solutions techniques les plus respectueuses de l’environnement en comparant l’impact de tous les composants du bloc (lampes, plastiques, électronique, batteries et emballage...) ainsi que du process de fabrication... pour aboutir au choix des matériaux les moins polluants, les plus économes en énergie et les plus simples à recycler. De cette recherche est née la ligne “Planète” qui a reçu la certification NF Environnement.

 

 


Sécurité incendie : vers un retrait progressif des détecteurs ioniques de fumée
Dispositifs fiables et économiques, ils vont être progressivement remplacés par des détecteurs neutres ne contenant plus de source radioactive. Un échéancier a été arrêté.

 

 

Les détecteurs ioniques équipent de nombreuses installations. En effet, il s’agissait au départ de la seule technologie efficace et économiquement acceptable de détection des fumées. Elle reposait sur la détection ionique à l’aide d’une petite source scellée d’américium 241. Or, ces détecteurs vont être interdits d’usage d’ici environ une dizaine d’années par un arrêté interministériel, en cours d’élaboration. Selon le Groupement français des industries électronique de sécurité incendie (GESI) qui depuis plus de 30 ans regroupe les principaux fabricants, fabricants-installateurs et installateurs de matériel de détection incendie, leur nombre est évalué à près de 7 millions en France, sur environ 300 000 installations. Au cours de ces dernières années, les constructeurs ont développé des solutions n’employant plus de sources radioactives mais des dispositifs électroniques purement optiques, donc neutres, proposés à coût comparable. Cette technologie est aujourd’hui reconnue d’une efficacité équivalente. En outre, les normes publiées au niveau européen en matière de détection incendie fixent des objectifs de performance indépendants de la technologie. Dès lors, l’emploi de sources radioactives ne se justifie plus.




Comment marche un SDi ?
Un système de détection d’incendie (SDI) comporte une centrale et plusieurs boucles sur lesquelles se raccordent des détecteurs implantés dans les lieux à protéger. Le rôle de ces détecteurs est de déceler au plus tôt, les plus petites particules émises lors du début d’un incendie et de transmettre l’information à la centrale. Celle-ci vérifie l’absence de fausses alarmes, provoque immédiatement l’évacuation des locaux et informe les personnes présentes lorsque l’incendie apparaît. Le CMSI qui est le Centralisateur de mise en sécurité incendie, connecté au SDI, a pour but de mettre en sécurité le bâtiment en cas d’incendie : compartimentage, désenfumage  mécanique ou naturel et gestion des issues de secours.


Interview
“Il existe un plan d’arrêt de commercialisation des détecteurs ioniques”

 

Andre POUXAndré Poux est délégué du Groupement français des industries électronique de sécurité Incendie (GESI) affilié à la Fédération française du matériel d’incendie (FFMI), association de 230 entreprises, représentant environ 80 % du marché français des métiers de la sécurité incendie active, qui génèrent un chiffre d’affaires de 2,3 milliards d’euros en France.

L’arrêt de commercialisation pour les installations neuves interviendra au second semestre 2007. Il sera toutefois encore possible de les produire et de les commercialiser pour les extensions ou la maintenance d’installations existantes jusqu’en juillet 2009, date à laquelle interviendra l’arrêt total de la commercialisation des détecteurs ioniques. Enfin, d’ici fin 2017, toutes les installations utilisant des détecteurs ioniques devront avoir migré vers des détecteurs neutres et les détecteurs ioniques déposés entreront dans un processus de démantèlement. Jusqu’à cette date, les “reconditionneurs” devront, à travers les “mainteneurs”, être capables de reconditionner, sous contrôle de l’AFAQ-AFNOR Certification, les détecteurs ioniques de manière à conserver les installations existantes parfaitement fonctionnelles. Tous les professionnels intervenant sur des installations comportant des détecteurs ioniques devront les déclarer au CNMIS qui est le Comité national malveillance incendie et sécurité afin que l’IRSN qui est l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire puisse identifier le parc installé.


Propos recueillis par Jean-Claude Festinger


 

 


Contrôle d’accès : du clavier codé à la reconnaissance biométrique
Les acteurs qui  fabriquent des portiers audio/vidéo et des contrôles d’accès interviennent sur trois marchés : le résidentiel, le collectif, et le tertiaire. Il développent des produits de plus en plus sophistiqués mais toujours simples de mise en œuvre.

 

Le contrôle d’accès résidentiel se subdivise entre produits autonomes simples tels que le clavier codé, le Digicode propriété de CDVI et les produits susceptibles d’être couplés au portier. Grâce à un PC, il est possible de gérer à distance le contrôle d’accès par badges de proximité (les porte-clefs électroniques des résidents), ou bi-technologie : lecteur de badges intégré à la télécommande radio opérant à 433 ou 868 MHz.

 

Des déplacement limités
« Le gestionnaire n’a plus à se déplacer en cas de changement de locataire pour modifier le nom ou le contrôle d’accès », indique Antony Rex responsable marketing portier et contrôle d’accès chez Bticino Cofrel (groupe Arnould). L’information est dans le badge, qui la transfère à la centrale lorsque le badge est présenté devant la tête de lecture. De nombreuses options sont envisageables : avec ou sans lecteur Vigik, rétroéclairage des touches, protection anti-vandales, etc.
Le contrôle d’accès tertiaire comporte là encore plusieurs niveaux : l’accueil des visiteurs (même imprévus) à l’aide d’un portier et la gestion du personnel au moyen de clés électroniques ou de badges de proximité munis le cas échéant, d’une piste magnétique pour des utilisations multiples. On retrouve ici les produits autonomes (claviers codés conçus pour le tertiaire) et des produits gérés en local ou en réseau, voire à distance sur IP, c’est-à-dire Internet. « Nous proposons de nombreux produits se raccordant à notre bus numérique pour la transmission audio-vidéo », indique Antoine Pelloux responsable marketing chez Aiphone.
Demain, les produits sont appelés à évoluer vers la domotique. Ce que confirme Laurent Didier responsable marketing communication sécurité chez Urmet : « le dialogue s’impose entre les systèmes. Le contrôle d’accès est en liaison au travers d’une même interface avec l’alarme intrusion, la vidéosurveillance  avec le déclenchement d’un enregistrement vidéo dès l’entrée d’un porteur de badge, le transmetteur d’appel GSM... Il peut aussi récupérer des informations en provenance d’alarmes techniques ». De la sorte, pour Mario Fionda (Immotec), « on gère simplement sur une même base, un patrimoine énorme en donnant à chacun des droits d’accès différents ».


Trois niveaux de sécurité
En contrôle d’accès, plusieurs niveaux de sécurité s’imposent. Le premier niveau est périmétrique, installé dans l’enceinte du bâtiment. Dans 80 % des cas, il est fait usage d’un portier associé à des badges de proximité opérant sur deux fréquences standards : 125 kHz (badges en lecture seule d’un identifiant) et le fameux 13,56 MHz mis en œuvre dans Vigik et dans des badges opérant en lecture-écriture (identifiant, autorisations d’accès données au porteur de chaque badge). « Nous avons développé des badges actifs (munis d’une batterie) qui vont arriver sur le marché avec des portées réglables jusqu’à plus de 10 m », confie Pascal Le Roux, directeur général de CDVI.
Un second niveau est couvert dans les locaux administratifs par un double contrôle associé aux centrales : l’introduction d’un code et la présentation d’un badge de proximité.
Le troisième niveau est couvert par la biométrie. Technique d’avant-garde vouée à des accès sécurisés (sites administratifs protégés, classés Seveso, renfermant des articles de valeur), elle consiste à reconnaître l’empreinte du doigt, de la main (ou ses formes et ses aspérités), le réseau veineux de la main, le visage, la rétine ou la voix... Néanmoins la gestion d’une base nominative biométrique nécessite l’autorisation de la CNIL.
De surcroît, cette gestion est contraignante car elle exige la présence de la personne contrôlée pour connaître ses caractères biométriques. A contrario, un badge de proximité est encodé sans la présence de son futur propriétaire. La biométrie ne s’est pas imposée dans l’habitat alors qu’elle fait depuis des années « la une » des revues scientifiques.
De surcroît, lorsqu’elle est mise en œuvre, la reconnaissance n’est jamais parfaite, et engendre un nombre trop élevé de refus d’identifiant. Ce qui fait réagir Antony Rex de Bticino Cofrel, pour qui « c’est le top du contrôle d’accès, certes, mais qui n’intéresse guère plus de 0,5 % des situations ».

 


Interview
“Nous innovons avec des «autodômes» intelligents”

 

11doss6Arnaud Lannes est chef produits Bosch Security Systems France. La vidéosurveillance représente 70 % des activités de la société qui se positionne en tête du marché français des fabricants avec un chiffre d’affaires d’environ 21 M€, sur un marché français total estimé à 130 M€ hors distributeurs et installateurs.

11doss6bDepuis le mois de mai, nous commercialisons un nouvel « autodôme » qui, même avec une « intelligence limitée » au départ, pourra demain être mis à jour avec une « intelligence supérieure » en changeant uniquement un module. Il pourra ainsi recevoir des fonctions supplémentaires. Les modules s’assemblent comme un jeu de Lego. Chacun d’eux possède une fonction spécifique : la gamme compte un module intelligent CPU, un module de communication analogique UTP et coaxiale, analogique à fibre optique, ou numérique sur TCP/IP. L’ « autodôme » intègre aujourd’hui la technologie IP, donnant la possibilité d’être connecté directement à un réseau Ethernet TCP/IP dialoguant avec un système de gestion centralisée. De nouveaux encodeurs sont par ailleurs annoncés permettant de récupérer une vidéo existante provenant d’une caméra traditionnelle : munis d’une connexion à fibre optique sur IP, ils permettent de transmettre cette vidéo via le réseau Ethernet, à l’instar d’une caméra native IP. En outre, dès lors qu’un enregistrement local est requis, ils peuvent intégrer un disque dur antivibratoire et de ce fait être utilisés dans des applications mobiles.


Propos recueillis par Jean-Claude Festinger


11doss411doss5


CDVI dispose de son propre bureau d’études qui conçoit les cartes électroniques et d’un laboratoire de tests de compatibilité électro magnétique en soumettant les produits à des champs radioélectriques entre 80 MHz et 1 GHz...Des tests de résistance au brouillard salin, de tenue aux effets thermiques en étuve (entre - 40 °C et +100 °C), mais aussi des essais de vibrations et de chocs, d’immunité aux transitoires rapides sont effectués par CDVI.

 


 

Une sélection de produits
et systèmes dédiés à la sécurité


Centrale d’incendie  à écran tactile
11 1Sensea est la première gamme de détection incendie et de mise en sécurité à posséder un écran tactile. Destiné essentiellement à la distribution électrique (alors qu’habituellement les équipements d’alarmes et de détection incendie transitent par la vente directe), Sensea se veut être un produit de conception simple et conviviale, simple à paramétrer, simple à mettre en œuvre. Il intègre dans un même boîtier la partie détection, la mise en sécurité, et l’alimentation. Il se raccorde à de nombreux types de détecteurs conventionnels ou adressables : détecteurs de fumée thermiques (thermostatiques, thermovélocimétriques), optiques ou optothermiques (mixte, le détecteur thermique jouant sur la sensibilité du détecteur optique), multicapteurs. Pour des applications spécifiques, sont disponibles des détecteurs multiponctuels par aspiration, ou des détecteurs linéaires de fumée pour grands volumes.
Cooper Nugelec


Centrale domotique chauffage/sécurité  à transmetteur  téléphonique intégré
11 2Un seul appareil pour maîtriser le confort de l’habitat, la mise en sécurité de la maison et la transmission téléphonique… TYDOM 800 combine ces 3 fonctions en un seul appareil : la programmation sur 2 zones du chauffage électrique avec délestage sur 3 voies, la sécurité anti-intrusion et technique (fonction centrale d’alarme 2 zones en association radio avec les produits de la gamme TYXAL), et la transmission téléphonique par transmetteur digital intégré (alerte intrusion). La commande à distance permet en outre le pilotage de l’alarme, du chauffage et des commandes d’automatismes par une application de téléphonie mobile "Ma Maison" téléchargeable. Enfin, une offre de télésurveillance associée aux systèmes d’alarme est proposée en partenariat avec Securitas Alert Services.
Delta Dore Talco


Système d’alarme  multifonctions
11 3Contrôle d’accès… Sécurité anti-intrusion… Différents modes de transmission sont possibles : émission radio selon la technologie brevetée TwinBand (protocole sécurisé émettant sur 2 fréquences éloignées : 433 MHz et 868 MHz) pour des zones d’accès difficile, transmissions filaires (pour les zones plus accessibles) entre périphériques et centrale, et technologie mixte. Sous la marque LS300 homologué NF & A2P, sont lancés des compléments de gamme de produits pour ces trois technologies qui vont amener le fournisseur à se positionner en spécialiste de la sécurité, capable de s’adapter à toutes les configurations en constructions neuves, comme en rénovation, en habitat collectif ou individuel, ainsi que dans les petits locaux professionnels existants ou en construction. Ce système d’alarme peut aussi commander un automatisme de portail, un éclairage et des interfaces domotiques.
Logisty


BAES écologique et économique
11 4Développée dans une démarche d’écoconception, la gamme Planète d’éclairage de sécurité respecte l’environnement, utilise des technologies qui consomment moins, autorise le recyclage des matériaux utilisés… Les blocs sont à la fois écologiques et design. Cette gamme composée uniquement d’appareils SATI adressables, se décline en 2 versions : une version 45 lm pour l’éclairage d’évacuation avec 3 enveloppes, respectivement débrochable, étanche et pour atmosphère explosible. Une version 400 lm est destinée à l’éclairage d’ambiance : le bloc Planète 400 se distingue par son design, un profil extra-plat, la qualité des matériaux, une photométrie optimisée grâce à son réflecteur à facettes qui admet une distribution uniforme de la lumière au sol. Il s’adapte à tous les styles, dans tous les établissements. Enfin, une garantie de 4 ans est offerte, avec reprise gratuite pour recyclage des produits de la gamme en fin de vie.
Cooper Luminox


Détecteur avertisseur autonome de fumée pour logements
11 5Le DAAF a été conçu pour détecter rapidement les feux couvants et les feux avec développement de fumée à l’intérieur. Spécialement développé pour les logements individuels et collectifs, il respecte les normes de qualité européennes et françaises et dispose des mêmes performances que les détecteurs professionnels obligatoires dans les lieux publics. Ce détecteur est proposé suivant 5 références. Il fonctionne à pile, à pile au lithium, ou sur secteur en fonction du modèle.
Schneider Electric


Détecteur de fumée efficace et sensible
11 6Ce détecteur autonome avertisseur de fumée se veut fiable, résistant et esthétique. Il répond aux besoins de prévention des risques d’incendie des parties privées : 70 % des incendies mortels se produisent en effet la nuit, faute d’avertissement. Cet appareil détecte précocement la fumée générée lors d’un incendie, émet un signal lumineux clignotant et un signal acoustique (son intermittent de 85 dB(A)) afin de réveiller une personne endormie. Il est conforme à la norme EN 14 604 et n’est pas vulnérable aux perturbations de l’environnement. Compact et puissant, facile à poser, ce détecteur de fumée s’adapte à tous les types de pièces. Alimenté par une pile bloc alcaline de 9 V, l’appareil reste efficace même en cas de panne du secteur.
Siemens Building Technologies


Digicode reconnaissant les sons transmis par la matière
11 7Dédié au marché du tertiaire, comme à la maison individuelle, le Digicode est produit à plus de 100 000 unités par an. La gamme comprend des contrôles d’accès avec électronique déportée ou intégrée et différentes finitions (zamak, aluminium, inox brossé ou traité). Grande nouveauté : Le Digicode va saisir et reconnaître les sons transmis par la matière quand on frappe dessus du doigt en différents points. Il se présente sous la forme d’une plaque métallique similaire à la face avant d’un Digicode classique, en utilisant comme matière de transmission de chocs sonores le béton, le bois dense, le verre ou le métal. La plaque est sérigraphiée de façon à repérer les points sur lesquels il faut taper. À l’arrière, deux capteurs particuliers analysent les sons et rendent leur verdict. Les préséries des premiers produits de ce genre (un Digicode en verre) seront présentées en septembre 2008. Ce système est voué à faciliter l’accès aux handicapés qui bénéficieront également d’ouvre porte automatiques.
CDVI


Nouveau bloc d'éclairage de sécurité.
11 8Le PRIMO+ de Kaufel  innove avec un accessoire unique pour 2 positions : murale ou plafond. l'installation simplifié et un entretien rapide permet de gagner un temps précieux. La pose au plafond peut être faite avec ou sans platine d'encastrement.
Afin d'agir pour l'environnement, Kaufel a intégré une démarche d’éco conception ainsi le PRIMO+ est facilement démontable par éléments pour en faciliter le recyclage. Il est équipé de Leds de veille pour moins consommer. Lignes épurées, simplicité des formes et faible encombrement permette une intégration harmonieuse du PRIMO+ dans la construction et les travaux de rénovation.
Kaufel


Portier de vidéo-surveillance intégré
11 9Voici un portier qui s’intègre dans le système d’alarme intrusion et la vidéosurveillance : qu’un intrus pénètre frauduleusement, et une alarme se déclenche, la photo est mise en mémoire sur le portier dans le cadre d’un système domotique tel que My Home comportant un éventail évolutif de fonctions domotiques et un portefeuille de solutions techniques, dont celle de l’alarme intrusion. Simples d’utilisation, conviviales et personnalisables, les fonctions intégrées permettent de programmer soi-même de multiples scénarios. Confort et sécurité sont les solutions techniques les plus sollicitées : My Home donne des réponses à la carte qui s’adaptent à chaque situation et de maîtriser son espace de manière centralisée.
Bticino


Détecteur de proximité à ultrasons miniature
11 10Les petits détecteurs de proximité Simatic PXS240 allient la forme des détecteurs de proximité photoélectriques à la solidité des détecteurs à ultrasons. Ils sont disponibles en version compacte pour montage dans des espaces réduits. Conçus pour la détection d’objets transparents et de liquides, ils ne sont nullement affectés par la luminosité et la couleur. Ils couvrent des zones comprises entre 25 et 400 mm, ou entre 20 et 250 mm, et sont disponibles en barrière simple, barrière reflex ou détecteur reflex pour différents domaines d’application, dans des environnements sévères, sur les robots manipulateurs, installations de convoyage et de tri de paquets, ainsi que pour le transport de cartes imprimées ou de bouteilles. Ils se caractérisent par un indice de protection élevé IP67, tout en étant insensibles à l’encrassement, à la poussière, au brouillard et aux vapeurs.
Siemens A & D


Kit vidéo couleur mains libres
11 11Les anciens vidéophones noir et blanc actuellement en fin de vie cèdent le pas à des produits plus design qui offrent une image couleur de haute qualité : le kit JF, système couleur offrant une meilleure qualité d’image grâce à son moniteur haute définition, extra-plat (27 mm d’épaisseur). Ce kit comprend aussi une platine de rue étanche et résistante au vandalisme. Afin de répondre à tous les types de configurations et d’usages, il se décline en 2 versions, l’une standard, l’autre étendue qui offre 3 fonctions supplémentaires : mémo vocal, possibilité donnée aux visiteurs de laisser des réponses préenregistrées, mémorisation automatique des appels, et à chaque appel, une séquence de 8 photos est automatiquement enregistrée. Le système étendu permet également de choisir 5 langues d’affichage différentes, et offre une fonction Intercom entre postes intérieurs. Pour les personnes handicapées ou à mobilité réduite, une commande par pédale est offerte en option.
Aiphone


Caméras fixes  et mobiles pour la vidéosurveillance
11 12Pour satisfaire les besoins de la vidéosurveillance en constante évolution, le système AutoDome associe une caméra et un ensemble de modules interchangeables offrant aux utilisateurs la capacité de migrer de façon rapide et économique vers des fonctionnalités avancées telles que le suivi des objets et la connectivité TCP/IP. Les modules standards peuvent être remplacés à chaud par des modules intégrant des technologies plus avancées, sans qu’il soit nécessaire de remplacer tout le système, ni même d’éteindre la caméra. Il est aussi possible de passer d’une caméra fixe à une caméra mobile ou de la couleur à un système jour/nuit. Des fonctionnalités avancées telles que la stabilisation de l’image ou la détection de mouvements avec suivi (système AutoTrack II) peuvent être ajoutées simplement en changeant des modules. En outre, les caméras sont à connectivité hybride, autorisant la diffusion simultanée de vidéos IP et de systèmes analogiques existants.
Bosch security systems

 

Copyright 2013 - Magazine des professionnels de la Filière Électrique - Électro magazine