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 Dossier - Mars 2019

Logement connecté : la toile se tisse !


Dos106 editoEdito

Ensemble, accompagnons le développementdes logements connectés

Le monde du logement connecté connaît actuellement un réel bouleversement.
Alors que les usages sont aujourd’hui au centre des préoccupations, nous assistons à l’émergence d’une société de plus en plus connectée et l’habitat vit aussi cette évolution.
Avec les besoins de sécurité, le vieillissement de la population, la gestion de l’énergie ou encore la mobilité, le logement connecté constitue une brique essentielle pour répondre aux nouveaux besoins et attentes de l’utilisateur tout en lui laissant le contrôle de son environnement. Tout cela dans le contexte d’une meilleure compréhension de la part des utilisateurs, certainement favorisée par la banalisation de l’utilisation du smartphone, des terminaux mobiles et des objets connectés, ce qui marque un tournant.
Ces leviers aident chacun à prendre conscience à sa façon des nouvelles possibilités offertes, le logement connecté prenant sa place dans un écosystème ouvert, doté de nombreux objets connectés pour devenir aussi un lieu de services. Le consommateur est aujourd’hui beaucoup plus demandeur. Ainsi, les équipements au sein du logement, parfois perçus comme des technologies complexes et élitistes, trouvent-ils leur place.
Mais le logement connecté ne peut exister sans une infrastructure électrique et numérique opérationnelle et performante. À cela s’ajoutent plusieurs éléments fondamentaux, tels que la protection des données personnelles ou encore la cybersécurité, gage de confiance pour les utilisateurs. Pour tenir compte de ces impératifs et apporter collectivement des réponses concrètes, Ignes a lancé des actions avec la Cnil1 et l’Anssi2.
Par ailleurs, la question de l’évolutivité des bâtiments est aussi importante. Nous y œuvrons en lien avec les pouvoirs publics et nos partenaires, car cela constitue à terme un des leviers du logement connecté. Ignes a d’ailleurs signé la charte d’engagement volontaire de la filière du bâtiment, Bâtiments connectés, bâtiments solidaires et humains. Cette dernière marque le soutien de l’État aux initiatives visant à déployer des bâtiments connectés résidentiels et tertiaires pour en faire progressivement une pratique courante et permettre la digitalisation du bâtiment.
Accélérer le développement des logements connectés passe immanquablement par le fait d’informer, d’expliquer et d’accompagner les différents acteurs de la filière, sans oublier les utilisateurs. Chacun, à son niveau, doit prendre conscience des bénéfices du déploiement du logement connecté. Ignes se consacre entre autres à l’évolution des formations initiales et continues pour intégrer ces exigences et envisager les passerelles et actions nécessaires.
Nous disposons en France d’une industrie de pointe à même d’accompagner cette transformation et d’anticiper les besoins actuels et à venir, dans le contexte d’une filière électrique forte et en lien avec des partenaires impliqués. Nous devons donc poursuivre nos actions, nos réflexions, pour faire de cette révolution une véritable opportunité pour notre filière.

Sabah Doudou, déléguée générale d’Ignes.

Ignes fédère et représente 60 entreprises industrielles de toutes les tailles, basées en France et en Europe. Ces entreprises conçoivent, produisent et commercialisent des solutions pour l’infrastructure énergétique et numérique de tous les bâtiments résidentiels et tertiaires.

1 – Commission nationale de l’informatique et des libertés.
2 – Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information.


Logement connecté : la toile se tisse !


Feu la domotique et vive le logement connecté ! Nous assistons actuellement à de grands changements structurels de l’offre aux travers de puissants moteurs : le smartphone et la commande vocale. Par ailleurs, chaque acteur a compris que le salut se trouvait dans l’interopérabilité et dans les partenariats. Chacun, seul, ne peut couvrir le vaste ensemble de ce que l’on nomme la maison/le logement connecté.

En quelques années, les certitudes des uns, les stratégies propriétaires rigides des autres ont volé en éclat. À présent compte surtout le maillage entre solutions de différents horizons, grands groupes ou start-up, pour tisser une offre similaire à une toile la plus grande possible, la plus diversifiée, afin de répondre à une demande qui s’élargit dans tous les sens.

EM106 Dossier ABBABB : une ouverture vers l’électroménager via Mozaiq
« Pour la maison connectée, ABB utilise en France depuis deux ans son système free@home, un protocole propriétaire très accessible et interopérable via la plateforme européenne Mozaiq », lance Jean-François Gidel, business developer marché résidentiel. Créée en 2016 par ABB, Bosch (avec une passerelle vers la commande de l’électroménager) et Cisco, cette start-up allemande propose une plateforme cloud chargée de s’occuper des données dans le contexte d’applications IoT (Internet des objets) pour assurer une interopérabilité. La gestion de l’éclairage, des volets, de la température, de la sécurité anti-intrusion, de la consommation d’énergie et même des onduleurs natifs free@home s’effectue dans un contexte de commande vocale free@home ou Alexa, d’Amazon. L’interface programmable simple de free@home s’utilise sans recours à une connexion Internet, grâce à une interface locale en liaison radio ou filaire. « Côté pratique : un technicien peut paramétrer l’ensemble de l’installation seul. L’installateur peut fournir à son client une interface graphique simple sur la base d’un plan du logement ou de boutons favoris. » La solution de portier vidéo Welcome (avec écran version 7 pouces), peut recevoir à la fois les deux bus : celui du portier et free@home. Tous les appareils muraux natifs free@home ABB sont compatibles.

EM106 Dossier CAMECame : vers le pilotage global de la maison
Came s’intéresse à la maison connectée depuis six ans, notamment après la reprise de BPT, spécialiste italien de la thermorégulation, qui disposait déjà d’une offre domotique. « Depuis 2016, nous gérons la technologie de l’IoT et disposons d’une passerelle à même de gérer portes, portails et volets, à la fois au service de l’utilisateur et de l’installateur », explique François Montier, chef de marché chez Came.
L’état suivante est intervenue en juillet 2018, avec la solution Connect (kit Reth). Il s’agit d’une interface connectée à la box ADSL et capable de dialoguer en mode radio avec les ouvrants.
Came poursuit par ailleurs son chemin vers les objets connectés. L’étape suivante ? « À la fin de mars, nous lançons un nouveau concept pour la maison connectée dans son ensemble, lance François Montier. Une interface centrale QBE se branche en mode filaire ou Wi-Fi avec la box locale. Elle permet entre autres de piloter toutes les marques de volets roulants à fin de course mécanique et filaire, mais aussi les systèmes de motorisation de portail et de portes de garage, le thermostat Came, et notre portier vidéo XTS IP avec routage sur smartphone ou X2 Wi-Fi. »
Avec son application Came Setup, l’installateur configure le projet puis le décline directement en une version applicatif utilisateur. L’utilisateur la met en pratique avec son application dédiée Came automation BT accessible via le Bluetooth local ou à distance, avec un menu par pièce pour par fonction. Pour accéder à l’installation, le professionnel doit avoir la validation de son client utilisateur pour une durée donnée.
Came annonce par ailleurs, dans le cadre d’une collaboration avec Sagem, que les box SFR intégreront le protocole radio Came dans le courant de 2019.

EM106 Dossier HAGERHager : une offre étagée et des partenariats
En 2016, Hager lançait Coviva, la box connectée selon une mise en service simplifiée « pour les installateurs qui ont envie de se lancer sur le marché de la maison connectée », ajoute Antoine Tortosa, chef de produits logements connectés. Plus récemment, en 2018, nous avons introduit Hager Hello, le bandeau connecté pour le tableau électrique. Cette solution constitue une solution de surveillance fort simple à la fois pour l’utilisateur et pour l’installateur. Et KNX ? « Cela reste pour Hager la promesse d’une maison connectée haut de gamme et sur mesure, avec une notion d’intégration. L’outil KNX Easy intervient ici comme une étape de simplification constituant un tremplin vers l’étape d’intégration. Une façon de faciliter l’entrée dans l’univers KNX. »
« Dans le cadre de Coviva, nous travaillons sur l’élargissement de nos partenariats dans un écosystème intercompatible. Par exemple, depuis janvier 2019, le système est compatible avec les thermostats Tado°. » La commande vocale a également fait son entrée dans cet univers et au sein des installations KNX avec Google Home et Amazon Alexa.
Hager réalise aujourd’hui des projets pilotes Coviva avec des constructeurs de maisons individuelles. Quant au marché du collectif, le fabricant travaille avec des promoteurs régionaux, à la fois sur la dimension commerciale et sur les services dans la perspective d’offres packagées.
« Les électriciens certifiés Hager elexium sont vraiment dans la démarche client et l’accompagnement. Ils sont le vecteur de notre offre », conclue Antoine Tortosa.

EM106 Dossier LEGRANDLegrand : l’interrupteur obéit à la voix
« En juin 2019, Legrand lancera sur le marché européen l’interrupteur à commande vocale Amazon Echo intégrée en versions Celiane et Living Now, explique Pierre-Yves Hasbrouck, responsable marketing innovation et nouveaux usages chez Legrand. Cette innovation devenue star du stand Legrand sur le salon CES 2019 en janvier dernier, à Las Vegas, mettra en œuvre dans un premier temps une technologie bus SCS MyHome. » Une version Zigbee with Netatmo interviendra au début de 2020 pour une déclinaison dans l’intégralité des gammes With Netatmo avec Céliane, Mosaïc et dooxie.
Ces interrupteurs connectés réagissent à la voix avec une technologie de reconnaissance vocale en champ lointain. Le tout comprendra Alexa d’Amazon Echo, dans une boîte d’encastrement standard, à la fois pour les marchés du neuf et de la rénovation. Il sera ainsi possible de gérer par la voix l’éclairage, les volets ou le chauffage. Legrand a reçu à cette occasion un Innovation Award dans la catégorie Smart Home.
Côté sécurité, Legrand renforce la connectivité de ses solutions d’interphonie avec le portier Class 100X, petit frère plus accessible que le Class 300X. Au second semestre de 2019, sera lancée une sonnette vidéo connectée développée par l’équipe Netatmo. Compacte et dédiée à l’habitat individuel, tout comme à la deuxième porte de l’habitat collectif en remplacement du judas, elle remplace avantageusement la sonnette en permettant de se relier à une alimentation de 12 à 230 V. Dotée d’une vision jour et nuit, cette sonnette d’un nouveau genre se connecte directement en Wi-Fi à la box. Et lorsque qu’un visiteur presse le bouton, c’est la sonnette historique que l’on entend, en parallèle d’un appel vidéo sur smartphone. Certifiée HomeKit d’Apple, elle utilise si besoin un répéteur de signal.
Avec son application Home+Control, Legrand a dorénavant intégré les thermostats et robinets thermostatiques connectées Netatmo. « C’est à présent un vrai écosystème aussi bien adapté au neuf qu’à la rénovation », souligne Pierre-Yves Hasbrouck.
« Eliot, notre programme des objets connectés, représentait à la fin de 2017 un chiffre d’affaires annuel de 488 M€, dont la majorité était réalisée dans les bâtiments tertiaires. Sur les 80 familles de produits Legrand, 40 seront connectées à l’horizon de 2020. À la fin de 2017, 30 familles connectées étaient déjà opérationnelles. Nous sommes confiants quant au défi à relever. »

EM106 Dossier SCHNEIDER ELECTRICSchneider Electric : la connectivité se nomme Wiser
Schneider Electric a adopté depuis dix ans l’architecture KNX filaire complétée d’extensions, majoritairement à destination du neuf. Plus récemment, depuis quatre ans, le pack habitat connecté, plus abordable, est livré monté câblé dans le cadre de projets d’immeubles collectifs ou d’habitat individuel. Les deux offres mettent en œuvre le contrôleur Wiser for KNX (précédemment appelé HomeLYnk).
« En 2017, Wiser est devenu un nom de programme au niveau groupe, explique Philippe Schaal, chef du lancement Wiser, architecte solutions habitat connecté. Wiser devient aussi le nom générique de tout ce qui est connecté au service du logement. Nous avons souhaité dans ce contexte une véritable convergence, avec une seule et unique application Wiser. »
En septembre 2019, un contrôleur unique verra le jour : Wiser Home Touch. Capable d’interagir avec les trois assistants vocaux du marché, il sera compatible avec Wiser Energy et partiellement, avec Wiser Smart. Rappelons qu’en octobre 2018, Schneider Electric a introduit Unica Wiser avec quatre références d’appareillage connecté.
Les ambitions pour le programme Wiser sont les suivantes : « Dans le neuf, nous visons les infrastructures connectées pour le logement, avec une puissance de traitement local, une mémoire et une approche multifonctions immédiate. Pour la rénovation, l’utilisateur pourra débuter avec une fonction et en ajouter d’autres au fil du temps. Côté prix, la connectivité ne représente pas de surcoût pour les fonctions électroniques. C’est par exemple le cas du variateur Unica, qui n’est pas plus coûteux qu’un variateur connecté ! Idem pour les détecteurs de mouvement connectés format 45 x 45. »
En avril 2019, sortira Odace Wiser, l’appareillage communicant directement en Bluetooth ou via Wiser Home Touch. À la fin de 2019, une offre chauffage (boucle d’eau chaude et électrique) arrivera en substitution de Wiser Smart.

EM106 Dossier SOMFYSomfy : la connectivité pour l’usage et la maintenance
Thomas André, responsable marketing chez Somfy : « Il est clair qu’aujourd’hui, en complément des télécommandes et applications mobiles, les assistants vocaux accélèrent la connectivité du logement. Fenêtres, portes et portails en bénéficient, avec toutes les facilités d’appropriation et le plus grand confort de l’utilisateur. »
En 2019, Somfy a recentré l’installateur, l’artisan, autour de la connectivité, dans le contexte de bénéfices réels. Tout d’abord l’optimisation de l’installation et des réglages avec une application spécifique. Cela est déjà opérationnel pour le neuf, avec l’interface Tahoma sur rail Din depuis la fin de 2018. Quant à l’après-vente, concernant la maintenance à distance, Serv-e-Go est en test depuis la fin février et pour six mois auprès d’une cinquantaine d’installateurs. Ces derniers ont une vue à distance des équipements, accès à la gestion des alertes et au nombre de cycles, ainsi qu’à la façon dont sont gérés les moteurs, aux temporisations, butées… Forts de ces données, ils peuvent, à distance, visualiser, diagnostiquer et reparamétrer aussi bien les motorisations que les alarmes (Home Keeper). « C’est un moyen d’améliorer la relation clients et le SAV ! À terme, nous pousserons ce concept vers une maintenance type. »

EM106 Dossier URMETUrmet : l’interphonie connecté
Derniers-nés au catalogue Urmet : 2voice et Tel2voice. Il s’agit de deux systèmes d’interphonie sur mesure pour les immeubles collectifs résidentiels.
En matière de confort et de sécurité, 2voice est un système d’interphonie conçu pour les acteurs du résidentiel (opérateurs privés ou bailleurs). La caméra de la plaque de rue se commande depuis le logement. La communication est possible entre résidents via l’interphone. Cette solution est simple à mettre œuvre, même en rénovation, puisqu’elle réutilise les deux fils du système existant. Pour les résidents connectés, Urmet propose l’option CallMe, avec le transfert des appels de la plaque de rue vers le mobile du résident. Pour améliorer le confort, les moniteurs 2voice peuvent être équipés de commande domotiques Yokis et offrir des fonctionnalités additionnelles au sein du logement (gestion volet roulant, chauffage…).
Tel2voice, va plus loin et propose une solution 100 % connectée sans fil qui s’étend à tous les logements. Pour un immeuble, le kit est composé d’une plaque de rue vidéo au choix, d’une centrale, d’une alimentation, d’un lecteur Vigik, d’un modem configuré pour une administration à distance simplifiée et d’un abonnement mensuel ou en prépayé déterminé en fonction du nombre de logements. Pour l’ouverture, les occupants ont le choix entre smartphone ou téléphone fixe. Système hybride (avec ou sans fil), Tel2voice peut également accueillir dans son installation un moniteur vidéo ou poste audio pour s’adapter aux besoins des occupants.

EM106 Dossier YOKISYokis : bien en phase avec les solutions Urmet
« Depuis un an, nous emmenons véritablement l’offre Yokis dans le sillon d’Urmet , explique Pascal Perrin opérationnel Yokis et Urmet. Cela fait déjà quatre ans que Yokis a rejoint le groupe. Nous avons intégré toutes les contraintes du collectif. À présent, avec Yokis, nous pouvons précéder à un développement en masse sur ce marché. »
Plus de 2 000 installateurs ont été formés à ce jour à l’application logicielle Yokis Pro. Avec elle, ils peuvent mettre en œuvre un système de maison connectée et des installations dans le collectif. « Avantage de notre solution Yokis dans le collectif : elle peut être mise en service, sans la présence de l’utilisateur et même sans box ADSL, souligne Gwenaël Leroutier, responsable opérationnel chez Yokis. Ensuite, avec son application Yno, l’utilisateur peut seul faire évoluer son installation. » Si l’ajout de composants électriques passe obligatoirement par la filière (distributeur, installateur), le particulier peut cependant acquérir des accessoires via un site web marchand.
« Chez Yokis, nous mettons notre R & D principalement au service de la gestion des ouvrants, de l’éclairage et du pilotage intelligent des charges, ajoute Gwenaël Leroutier. Pour le reste, au travers de partenariats, il sera bientôt possible d’intégrer des objets connectés dans l’univers Yokis. » À l’inverse, via le cloud, des applications tierses peuvent piloter des objets Yokis. Il s’agit là d’un vrai changement de stratégie pour le groupe Urmet. Citons par exemple le partenariat avec Schneider Electric autour de la solution Wiser facilitant la remontée des consommations d’électricité, de gaz et d’eau. D’autres partenariats sont prévus dans les domaines de l’énergie, de l’alarme, du chauffage ou encore de la vidéosurveillance.
Des liens sont bien entendu opérationnels avec les solutions d’interphonie Urmet : « Tous les moniteurs peuvent à ce jour intégrer les solutions de maison connectée Yokis, qu’il s’agisse d’un moniteur deux touches ou permettant un pilotage plus évolué. Dans ce contexte, c’est clairement à nous d’intégrer l’offre aux solutions choisies par les grands promoteurs. Yokis est actuellement bien porté par les prescripteurs Urmet afin d’entrer sur le secteur du collectif », précise Pascal Perrin.
Du point de vue de la conception de ses solutions, Yokis joue la carte d’une mixité radio/filaire : « Sauf exception, le bouton-poussoir n’embarque pas d’intelligence. Il est câblé, notamment pour la commande des volets. Il n’y a donc pas de piles à changer et pas d’électronique en jeu. Soit deux postes d’économie », précise Gwenaël Leroutier.
Que dire de la compatibilité avec le parc existant ? « Nous nous appliquons à ce que les installations en place restent pérennes. Yokis fait l’objet d’une forte volonté de maintien des gammes et de la rétro-compatibilité. »

Michel Laurent


En savoir plus (liens Internet) :

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