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 Dossier - Août-Septembre 2020

Le contrôle d’accès à l’ère post-Covid


Edito Claire JacquemetEdito

Le prochain cheval de bataille du Club des femmes dans la sécurité

En partenariat avec le CNPP*, l’Alliance nationale des intégrateurs de technologies connectées sécurisées et pilotées (Anitec) a écrit un livre blanc des bonnes pratiques du Règlement général sur la protection des données (RGPD) pour les intégrateurs, installateurs, mainteneurs… Ceci nous amène à lancer avec le CNPP (porteur du label) un label RGPD : il définit tant les conditions à remplir pour être conforme au RGPD, que les audits à réaliser et le suivi à assurer. C’est en l’occurrence, un référentiel très pratique qui a été élaboré pour que les entreprises puissent sans difficulté obtenir ce label RGPD. L’organisme tiers qu’est le CNPP est appelé à valider le fait que l’organisation mise en place puisse assurer au client que la gestion de ses données est correcte, que les produits vendus et ceux qui sont installés sont eux aussi conformes au RGPD ou pour le moins tendent à la conformité avec le RGPD.
Ce label pourra être attribué à des PME d’une à cinq personnes comme aux grandes entreprises. Le RGPD, c’est l’organisation des données, la sensibilisation des collaborateurs à la sécurisation des données par la formation, l’accompagnement pour s’assurer que le système de contrôle d’accès et, plus globalement, tous systèmes connectant des IOT disposent effectivement des fonctionnalités dont on a besoin et de leur installation. L’installateur qui a reçu le label RGPD a écrit des procédures, les a remises à son client tout en attirant son attention sur toutes ses données spécifiques : ce sera en somme un « super » installateur. Il bénéficie d’une sensibilité supplémentaire sur la sécurisation des données, ce qui rassure son client. Il est donc de l’intérêt des installateurs d’acquérir ce label, et de l’intérêt des donneurs d’ordres de rechercher des installateurs mainteneurs susceptibles possédant le label RGPD.
La présidente du Club des femmes dans la sécurité, soutenu par l’Anitec, a participé au lancement de ce label. En outre, l’Anitec porte le projet de label : il prend la présidence du comité de labélisation, va beaucoup communiquer sur le sujet auprès des prescripteurs, des installateurs, des clients finaux… C’est donc l’un de ses axes de bataille !

La place éminente des femmes dans la sécurité
L’Anitec a lancé l’an passé un baromètre, en l’occurrence un sondage auprès des entreprises de sécurité-sûreté, qui a confirmé le précédent sondage de 2015 : on compte à peine 10 % de femmes dans le métier hautement technique de la sécurité-sûreté et du numérique, alors que le marketing, les ressources humaines, la communication, le commerce sont des métiers beaucoup plus attrayants pour les femmes. Certes, de nombreux contre-exemples existent, comme des responsables commerciales, services ou prescription dans de certaines entreprises. On trouve des femmes extrêmement brillantes parmi les cadres de haut niveau, mais aussi des femmes chefs d’entreprise dans le métier de la sécurité ou du contrôle d’accès… Il n’empêche que toutes ces femmes se sont retrouvées là un peu par hasard.
Pour changer la situation, il faut qu’il y ait plus de femmes à l’entrée, ce qui nous a conduits à lancer un BTS technico-commercial en sécurité-sûreté principalement destiné aux jeunes filles. Malheureusement, les métiers techniques n’attirent pas les jeunes filles. Pire : ces métiers leur font peur ! Alors qu’il est à signaler que ces métiers techniques offrent de belles perspectives, non seulement en termes de rémunération, mais en possibilités d’évolution de carrière.
L’objectif du Club des femmes est de donner beaucoup de visibilité aux femmes présentes dans les métiers de la sécurité-sûreté, de les valoriser, diffuser des portraits de femmes, mettre en avant toutes ces femmes emblématiques pour montrer aux jeunes filles l’existence de postes dans les métiers de la sûreté et de la sécurité. Notre objectif est de les mettre en avant, de les faire intervenir lors de conférences, de faire connaître leur expertise afin de générer de l’image pour que les jeunes femmes envisagent la sécurité comme un métier pour demain… D’autant plus qu’il n’y a pas de chômage dans le métier de la sécurité !

Claire Jacquemet, Vice-présidente de l’Anitec, présidente du Club des femmes dans la sécurité

* CNPP (Centre national de prévention et de protection) : association sans but lucratif, créée par les assureurs en 1956, reconnue d’utilité publique en 1961 : services centraux, missions d’intérêt général, certification, qualification.

 


Le contrôle d’accès à l’ère post-Covid


Depuis le début de 2020, une succession de facteurs exogènes a fait évoluer le marché du contrôle d’accès. Ainsi, la course au « tout-connecté » a amené à renforcer la sécurité de la circulation des données, tandis que l’épidémie de Covid-19 a eu des répercussions sur l’utilisation des produits « sans contact ».

1 ABB4 CameTourniquets, portes papillon en verre… le contrôle d’accès, chez Came concerne le véhicule et le piéton. Avec un nouveau-né, Came Ozäk, pour le contrôle d’accès du piéton. Came Urbaco est chargé des bornes de haute sécurité pour la gestion des villes comme des entreprises industrielles. Urbaco et Ozäk vont travailler ensemble sur des « road-blockers », ces automatismes enterrés qui empêchent les véhicules béliers contre les ministères. S’y ajoutent les systèmes MTM d’interphonie modulaire, derniers-nés de la filiale Came BPT, pour composer des platines à la demande. Un poste intérieur sur bus deux fils se greffe au réseau via le Wi-Fi : il autorise l’appel sur smartphones et pilote les équipements raccordés.
Came Parkare est l’entité spécialiste de la gestion de parkings. Historiquement, elle se concrétise par le contrôle des barrières qui connaît de multiples évolutions techniques, notamment celle des moteurs brushless. On va pouvoir paramétrer ou gérer avec l’application Came Connect, qui représente l’essentiel des travaux actuels d’interfaçage et de connectivité.
Deux nouvelles barrières (« classiques » de 4 m et de 8 m) sont attendues avec une lisse plus plate, des LED qui éclairent la barrière selon son état et, surtout, le retour d’information.

En route vers le tout-connecté
« Notre portfolio compte trois nouveautés », annonce Benjamin Pourteau, chef produit ABB.
1 – Depuis juillet 2020, un moniteur de 4,3 pouces inclut la fonction IP via une connexion Wi-Fi : le moniteur se connecte à la box Internet du client. Il donne également la possibilité de connecter jusqu’à huit terminaux (smartphones ou tablettes) et de réaliser des prises de photos en cas d’appel manqué, d’établir des plages horaires automatiques, etc. L’ensemble des produits connectés repose sur la plateforme ABB Ability, en l’occurrence le cloud ABB basé sur des serveurs Microsoft Azure.
2 – Des modules autonomes dédiés au contrôle d’accès font leur apparition dans le catalogue ABB Welcome. Ils fonctionnent seuls ou rattachés à une platine de rue pour un contrôle d’accès pur et la gestion d’une base de données comptant jusqu’à 1 600 utilisateurs. Il est possible de connecter jusqu’à 32 modules autonomes par installation (clavier codé autonome, lecteur de badges, lecteur d’empreintes digitales).
3 – La gamme ABB Welcome actuelle est remplacée par une nouvelle gamme de platines modulaires, avec la même esthétique, tout en bénéficiant des dernières technologies, d’un amincissement, de modules plus compacts, plus résistants, et davantage de finitions. Plus l’arrivée d’un nouveau protocole de contrôle d’accès : DESfire.

2 AiphonePour ses portiers, Aiphone se déploie autour de la technologie IP : une passerelle IP est disponible sur de nouveaux produits de la gamme IXG, qui autorise l’appel sur smartphone. S’y ajoutent des moniteurs intérieurs, un contrôleur ascenseur en IP. D’ici à la fin de l’année devrait apparaître un moniteur collectif en câblage traditionnel autorisant le Wi-Fi.
L’an prochain, arrivera, pour les bureaux comme pour l’habitat collectif, une platine vidéo à défilement de nom adaptée à l’accessibilité.
Aiphone a réalisé des tutoriels simples et didactiques présentant par exemple l’appairage du Wi-Fi et d’une box Internet ou d’un smartphone.

6 CDVIÉcoutons Pierre-Jean Alletz, chef produits chez CDVI : « Le client final doit prendre en considération que la sécurisation des accès physiques à ses bâtiments n’est plus la condition suffisante pour être totalement protégé. Une nouvelle dimension, la sécurisation des données (transfert et stockage), est mise à l’épreuve de la cybercriminalité. On estime que la valeur économique d’une entreprise se mesure au degré d’investissement mis en place face à celui d’exposition aux cyberattaques ! » Dans ce contexte, CDVI a fait le choix du chiffrement pour assurer une réelle confidentialité des données. « Au cœur de notre offre Krypto, nous avons choisi d’implanter la technologie de badges sécurisés DESfire EV2. Les données sont stockées de façon structurée et sécurisée et de bout en bout, c’est-à-dire du badge à la centrale, en passant par le lecteur. Le badge DESfire EV2 permet de stocker les données associées à une clé d’authentification. Les données ainsi chiffrées sont rendues inutilisables sans la clé nécessaire à leur lecture. Il n’est pas possible de dupliquer ces badges. »
Sécurité, mais toujours simplicité. L’offre de contrôle d’accès hautement sécurisé de CDVI arrive sur le marché. Dans la gamme Krypto, il s’agit du contrôleur A22K, du lecteur K2 (simple) et K3 (avec clavier) et des badges DESfire EV2. Livrés préprogrammés en signature CDVI, les badges sont proposés selon trois formats : carte ISO classique, porte-clés époxy ou porte-clés métal reconnu pour sa résistance mécanique. L’installation n’est donc pas plus complexe que celle d’un autre système, voire plus simple. L’ensemble est plug & play, avec auto-reconnaissance des composants : la centrale reconnaît le lecteur automatiquement et le lecteur reconnaît les badges. Côté pratique, ont été développés un module, Floor Plan Manager, et une interface graphique pour visualiser d’un seul coup d’œil l’état des portes et pouvoir agir dessus. L’enjeu a été de combiner cette nouvelle technologie, complexe, et l’utilisation la plus simple et intuitive possible pour le client final !
« La crise due à la Covid-19 nous a amenés à repenser les priorités de notre gamme », poursuit Pierre-Jean Alletz. Un produit comme le Digiway permet d’actionner une porte, sans avoir à toucher la poignée. La commande d’ouverture peut se faire grâce à un radar de détection, d’une application Bluetooth ou via un badge d’accès, si une identification et une autorisation sont nécessaires. De même, une gamme de boutons-poussoirs à infrarouges, sans contact, sert à lancer un ordre d’ouverture.
Parmi les toutes dernières nouveautés, le thermo-scanner FTC1000 permet de détecter la température corporelle d’un visiteur, garantissant la sécurité sanitaire des collaborateurs. En cas d’absence de masque ou de température trop élevée, une alarme visuelle et vocale se déclenche.
La gamme de contrôle d’accès Atrium a une fonction « comptage/décomptage » pour gérer les flux d’accès de personnes dans une zone, en fonction d’un seuil d’occupation prédéterminé.

3 ComelitVoici, chez Comelit Immotec, des kits vidéo avec reconnaissance faciale et compatibilité avec les appareils Echo d’Amazon ou Google Home. Telle a été la promotion qui permet de commander le portier, de gérer l’interphonie, comme la domotique au travers d’un assistant vocal (Google Assistant, Amazon Alexa…). Muni de la reconnaissance faciale, le système reconnaît l’interlocuteur qui sonne à la porte d’entrée et lui ouvre la porte s’il est enregistré. Cette option a été intégrée dans l’application Comelit. Parmi les autres innovations marquantes : le moniteur Android de 7“, qui peut charger les applications tierces directement sur le store Comelit.

7 HagerAu sein du groupe Hager, Daitem a une offre étendue de solutions d’alarme et de vidéosurveillance. Selon Sébastien Aubrée, chef de marché réseaux pro, « en complément de la sécurité pure, il est possible d’interfacer avec nos systèmes d’alarmes le pilotage d’une gâche électrique, le déclenchement d’ouverture ou fermeture d’une porte, etc. ». Deux gammes sont fabriquées sous la marque Daitem : e-Nova et e-Sens. « Dans le domaine du contrôle d’accès, voici une gamme d’interphones audio sans fil. Nous nous appuyons aussi sur un partenaire pour les produits de la distribution : Aiphone. »
Le détecteur volumétrique extérieur avec capture d’images intégrée se met en œuvre avec un badge main libre. Il détecte le passage d’une personne jusqu’à 15 m, sur un angle d’ouverture de 90 degrés. Il permet de lever le doute visuellement instantanément sur un smartphone. Le centre de télésurveillance reçoit en parallèle la séquence vidéo du déclenchement. L’appel aux forces de l’ordre est alors possible.
Sébastien Aubrée ajoute : « Nous allons prochainement compléter notre gamme de vidéosurveillance par de nouvelles caméras avec un meilleur rapport fonctions/prix, adaptées aux besoins spécifiques de protection des locaux professionnels. En septembre, nous lançons un détecteur d’ouverture extra-plat, autorisant une installation discrète… Idéale pour la protection des issues dans les pièces de vie. »

8 LegrandBTicino, une entité du groupe Legrand
« Nos portiers et contrôles d’accès sont commercialisés pour le marché professionnel sous la marque BTicino, rappelle Fanny Maraque, responsable marketing Legrand. Quant au marché du résidentiel individuel, il dispose d’une offre clé en main. Enfin, une offre au détail adresse le marché du résidentiel collectif. »
Voici trois ans, BTicino a été le premier à sortir un portier connecté, devenu son fer de lance : le portier premium Classe 300X. Depuis septembre 2019, la gamme est étoffée par le portier connecté de milieu de gamme Classe 100X. S’y ajoute une offre de centrales de contrôle d’accès Vigik pour le résidentiel collectif. « Demain, nous établirons des synergies avec d’autres organes de la maison. »

Chez Schneider Electric, Julien Bongars de Vaudeleau, gérant d’offre au sein de l’entité Digital Energy, est chargé de l’offre EcoStruxure Security Expert dédiée au contrôle d’accès, officiellement lancée en septembre 2020 sur le marché français. « D’une façon générale, nous passons par un réseau de partenaires certifiés EcoExperts. Nous lançons la nouvelle certification Access Control en ce mois de septembre et nous prévoyons de former nos partenaires sur cette nouvelle offre afin qu’ils puissent la déployer et la commercialiser. » Une offre complète de sûreté pour le bâtiment pour gérer le contrôle d’accès, l’intrusion et la vidéosurveillance. Elle se décline en deux solutions :
– l’une, dédiée au petit tertiaire, dispose d’un contrôleur spécifique, le SP-C Web, avec un serveur web embarqué (donc intégration facile, ne nécessitant aucun logiciel complémentaire) ;
– l’autre, basée sur le contrôleur SP-C et une architecture client-serveur, dédiée au gros tertiaire et à la gestion multisites pour des installations nécessitant de gros flux de communication et des architectures complexes. C’est une solution complète avec lecteurs de badges. En l’occurrence des badges Schneider équipés de la technologie double carte, permettant de mêler deux technologies (125 kHz et 13,56 MHz) au sein d’un même support.

5 UrmetIl est aussi une solution d’interphonie sur IP soit pour gérer la voix, soit pour gérer la voix et la vidéo. La solution Security Expert ne se limite pas à la solution d’interphonie de la marque puisqu’on peut y remonter tout système d’interphonie sur IP communiquant sur le protocole SIP.
Chez Urmet, Vincent Bouché, chef produit, dévoile une nouvelle platine très design, élaborée en collaboration avec Meljac, fabricant de produits électriques, permettant de satisfaire le marché de haut de gamme.
10 UrmetLe 20 mai dernier, Castel, spécialiste de la gestion des accès tertiaires au sein du groupe Urmet, a racheté une société spécialiste du contrôle d’accès : Synchronic, fabricant français et intégrateur de solutions de sécurité électronique depuis plus de trente ans, particulièrement dans les domaines du contrôle d’accès, de l’alarme, de l’intrusion, de la supervision et de la transmission, pour les secteurs bancaires, militaires, industriel, etc. C’est une société comptant 60 personnes et réalisant un chiffre d’affaires de 10,50 M€. Sa solution XSecur a obtenu la certification CSPN de l’ANSSI dans la catégorie « identification, authentification et contrôle d’accès ». Ceci intéresse les sites militaires, gendarmerie, organismes d’importance vitale (OIV) et le secteur bancaire. Ici, le contrôle d’accès concerne deux marchés :
– le petit-moyen tertiaire, couvert par un produit (Ipevia), solution de contrôle d’accès en mode cloud (sécurisé). Le Cloud permet de ne pas avoir à charger de logiciel sur le PC du site couvert (important dans le petit tertiaire). Il donne la possibilité de gérer des plateaux de bureaux, des PME, des administrations, des écoles… Ipevia autorise aussi la réservation de salles et le coworking, permettant à plusieurs sociétés (souvent petites) de s’installer sur un espace donné, pendant un temps restreint ;
– deux produits sont destinés au gros tertiaire et à l’industrie
• VDIP, qui a intégré dernièrement une passerelle de couplage au logiciel de planification de la société Planitech (réservation de salles, très présent dans les villes),
• XSecur de Synchronic dédié aux sites hautement sécurisés.

9 IntratoneDans le monde de l’après-Covid !
Pour Intratone, les solutions d’interphonie sans fil et de contrôle d’accès sans entrer dans les logements sont les mieux adaptées : puisqu’il n’y a pas de combiné dans les logements, il est possible de réaliser les installations avec le respect des gestes barrières, et de manière très rapide. « Nous sommes parfaitement adaptés à ce monde de l’après », assure Cédric Mazet, responsable marketing. De plus, le fait de ne pas pénétrer dans les logements, ne pas avoir à poser de combinés, ne pas avoir à tirer de câbles pour connecter les combinés… Ce sont là autant de facteurs de gain de temps dans l’installation ! Important pour la copropriété qui sera moins longtemps immobilisée, ainsi que pour l’installateur électricien qui va gérer ses chantiers de façon optimale.
Nous vivons dans un marché de l’urgence, où l’on revient à l’essentiel, tout en repoussant les projets d’investissement. Le produit phare, facile à installer, c’est l’interphone à boutons à affichage digital, ciblé sur le petit collectif de 4 à 20 logements. De nouvelles solutions sont prêtes à être installées quand le marché sera lui-même prêt. Ainsi en sera-t-il du hall connecté, du tableau d’affichage digital, des étiquettes de boîtes aux lettres connectées qui se synchronisent automatiquement avec l’interphone. « Nous allons aussi amorcer le renouvellement de notre gamme d’interphonie avec une nouvelle version de notre modèle Intracode avec un interphone moderne à défilement… Un best-seller établi depuis plusieurs années. Il est en cours de redesign avec nombre de nouvelles fonctions. »

Jean-Claude Festinger


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